Comment intégrer la thématique en classe?
- Fournir une banque d’outils de références aux élèves (la liste devra être mise à jour régulièrement étant donné le développement rapide des outils)
- Enseigner la méthode SIFT ou une version allégée
- Développer la littératie numérique chez les apprenants et les apprenantes
- Sensibiliser les élèves sur l’utilisation et les limites de l’IA, les biais et les hallucinations possibles
- Former les élèves à la recherche documentaire à l’aide de l’IA (s’en servir comme outil d’aide à la recherche et non comme outil pour générer une réponse à sa place)
Accompagnement aux biais computationnels
La 2e thématique était les biais computationnels. Pour amorcer la discussion, une ressource provenant du site Comprendre le numérique a été proposée : Inaja face aux biais des algorithmes. Les participants et participantes ont relevé l’importance d’utiliser l’IAG de manière transparente et de ne pas aveuglément faire confiance aux décisions d’une IAG. Cela devient une transition obligatoire afin de s’adapter à l’utilisation de l’IAG, car il faut apprendre la création de requêtes, la validation des sources et la façon d’éviter les bais.
Comment intégrer la thématique en classe?
- Concevoir une procédure pour déposer une plainte si des personnes se sentent lésées par l’utilisation d’une IA
- Présenter l’exemple d’Inaja aux étudiants et aux étudiantes
- Enseigner une bonne utilisation de l’IA aux élèves (et au personnel enseignant)
- Adopter une posture critique face aux algorithmes (théorie critique) et l’enseigner aux élèves. Enseigner que la technologie n’est pas neutre et décrire les contextes de fabrications de ces différents éléments (contexte occidental, anglo-saxon, masculin, blanc, etc.)
- Donner aux étudiants et aux étudiantes des exemples de résultats biaisés portant préjudice à certaines personnes utilisatrices ou groupes de personnes. Également, expliquer pourquoi certaines personnes ne se sentent pas concernées par la réponse générée par une IA si elles ne s’identifient pas au groupe représenté.
Usage de l’outil par rapport à la pollution numérique
La 3e thématique était sur la pollution numérique. Pour amorcer la discussion, 2 ressources ont été proposées:
Les participants et les participantes s’entendent sur le fait que l’utilisation de l’IA est énergivore, nécessite des ressources et que ses impacts à long terme sont réels.
Cependant, plusieurs ont mentionné la difficulté à mesurer ces impacts puisque les liens entre le numérique et la pollution sont abstraits ou que les comparaisons fournies ne sont pas réalistes. Comme peu de références existent pour illustrer ou mesurer la pollution numérique occasionnée par notre utilisation de l’IA, la sensibilisation des élèves sur cet enjeu environnemental est un défi de taille.
Comment intégrer la thématique en classe?
- Se poser des questions sur l’utilisation du numérique
- Est-il nécessaire d’enregistrer toutes les réunions? Seront-elles vraiment revisionnées?
- Est-ce qu’une IA est nécessaire pour trouver une réponse ou est-ce qu’un moteur de recherche comme Google ou Bing serait suffisant?
- Mettre en place des comités d’éthique sur ce qui est créé avec l’IA
- Sensibiliser aux enjeux sociétaux
- Par exemple, l’IA est dépendante de certaines ressources pour fonctionner et puisque ce ne sont pas toutes les sociétés qui ont accès à ces ressources, cela crée des inégalités.
Atelier 3
Utilisation de l’IAG par le personnel enseignant pour renforcer la confiance et l’engagement des élèves pour les outils
Le 3e atelier avait pour but de développer une fiche actionnable pour planifier l’intégration de l’IAG en classe. Pour amorcer la discussion, une courte mise en situation a été proposée. Par la suite, des questions sur différents sujets (objectifs pédagogiques, encadrement de l’IA, intégrité académique, engagement des élèves et évaluation de l’impact) ont permis d’identifier quelques points importants. Les participants et participantes ont proposé plusieurs actions à poser.
Fiche actionnable pour planifier l’intégration de l’IAG en classe