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21 septembre 2010

Apprentissage et technologie : comment et avec quels outils?

Ce texte a initialement été publié par Profweb sous licence CC BY-NC-ND 4.0 International, avant la création d’Éductive.

Il n’y a pas si longtemps, dans un carrefour d’information comme celui de Profweb, le principal enjeu qui traversait nos diverses interventions pouvait quasiment se résumer par la question: pourquoi utiliser les technologies et quels en sont les bénéfices réels pour soutenir l’enseignement et l’apprentissage?

Bannière « Perfectionnement » de l’APOP

Si nous avons récemment fêté les cinq ans de Profweb comme Carrefour québécois pour l’intégration des TIC en enseignement collégial, ce n’est qu’au cours de la dernière année que sont vraiment apparues les manifestations tangibles et irréversibles d’un changement de paradigme. Avez-vous comme nous senti ce changement? À l’APOP, les propositions et les expérimentations dont les intervenants nous ont progressivement fait part se sont constamment orientées sur le « comment utiliser les technologies? »

Plus globalement, les questions de fond sur le niveau « d’utilisabilité » sont demeurées actuelles: dans quelle mesure ces ressources, mises à profit dans les situations de travail concrètes propres aux disciplines, sont-elles rentables pour l’enseignant, pour un programme, sans compter les services en soutien au développement pédagogique et à la réussite scolaire? Parallèlement, ce sont aussi déployés des cadres de référence et des orientations qui ont mis de l’avant le postulat à l’effet que ces nouvelles ressources technologiques doivent être utilisées en fonction d’un profil d’habiletés technologiquespermettant à l’étudiant de développer ses compétences pour utiliser efficacement les outils nécessaires à l’évolution et à la progression de ses apprentissages avec la culture technologique sociétale actuelle.

Bannière « Dîners-causeries » de l’APOP

Comme nous, croyez-vous qu’à cette étape nous nous engageons dans un processus irrémédiable? Effectivement, dans le contexte actuel, peut-on imaginer qu’on puisse identifier des solutions définitives et totalement adaptées pour répondre avec certitude à la question du « comment et avec quoi? » L’évolution et l’amélioration des qualités fonctionnelles, ergonomiques et cognitives des applications logicielles et des applications web s’inscrit désormais dans un cycle et un processus perpétuel. Et, si on ne veut pas être aux prises avec le sentiment d’être submergé et confondu par la quantité de ressources à analyser et valider, à utiliser, implanter, transférer il faut identifier des stratégies d’appropriation efficaces.

C’est dans cet esprit que les diverses équipes de travail de l’APOP abordent, analysent, réfléchissent et anticipent les solutions qui peuvent être adaptées aux besoins des utilisateurs pour déployer des activités de perfectionnement structurées et des espaces d’échanges et de collaboration pour soutenir le développement de l’expertise des diverses catégories de personnel au collégial. Qu’il s’agisse des contenus, des formats, ou encore des stratégies d‘accès aux activités, toutes les options et les possibilités sont envisagées et considérées. Ainsi, les Chroniques TIC permettent désormais aux participants des collèges membres du Fonds collectif de perfectionnement (FCP) d’accéder directement aux activités sans avoir à passer par le processus d’inscription en ligne conventionnel; les employés des collèges membres sont donc préinscrits aux activités sur APOP_enligne et n’ont plus qu’à se présenter directement dans les sessions en mode synchrone qui les intéressent et les interpellent.

Bannière « Chronique TIC » de l’APOP

C’est l’heure de la pause-repas? Un moment de répit qu’on voudrait pouvoir tout de même utiliser pour élargir ses horizons technologiques? Il s’agit de « chausser » son casque d’écoute/microphone et d’activer sa caméra pour rejoindre à distance quasi instantanément d’autres collègues qui s’apprêtent à discuter des enjeux mis « sur la table¦». La « formule-midi » des Chroniques TIC vous donne accès aux informations essentielles sur les sujets et les préoccupations de l’heure et aux experts qui démystifient des solutions technologiques. Bref, l’occasion de faire le point et de construire ses propres points de repères en vue d’identifier son profil technopédagogique. Là encore, les obstacles pour accéder à l’information se réduisent et la distance qui nous sépare d’une intégration pédagogique TIC réussie s’amenuise.

Dans cette lancée presque surréaliste on peut se demander si nous ne pourrons pas soumettre nos stratégies pédagogiques TIC à un « détecteur de bonnes pratiques » qui nous assistera de manière personnalisée dans nos processus d’intégration…

Qui dit mieux pour d’autres propositions aussi « fantastiques »?

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