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12 mai 2014

Profweb au Colloque international sur les TIC en éducation 2014 – Le pouvoir des enseignants

Ce texte a initialement été publié par Profweb sous licence CC BY-NC-ND 4.0 International, avant la création d’Éductive.

Dans le cadre du 2e Colloque international sur les TIC en éducation, Profweb a assisté à une communication de Roman Nowak, enseignant au secondaire à Rockland, en Ontario. Cette communication était intitulée Le pouvoir des enseignants : comment la technologie transforme les classes, l’engagement, la motivation et la réussite.

Laisser la technologie entre les mains des étudiants

Pour Roman Nowak, la technologie qui est utilisée en classe est trop souvent centrée sur l’enseignant. On outille les enseignants d’ordinateurs et de tablettes, mais on fait moins souvent en sorte que les étudiants y aient accès eux aussi. Pourtant, pour Roman Nowak, la technologie devrait être centrée sur les étudiants. La configuration des salles de classe devrait aussi être revue pour que l’enseignant ne soit pas seul à l’avant de la classe, face à des étudiants assis en rangées.

Enseigner les compétences qui comptent vraiment

Roman Nowak prône l’enseignement d’habiletés méthodologiques, et invite à faire en sorte que l’évaluation porte vraiment sur les compétences que l’on souhaite voir les étudiants acquérir. Il faut montrer aux élèves comment penser, dit-il. Il cite Alvin Toffler : Les illettrés du XXIe ne seront pas ceux qui ne savent ni lire ni écrire, mais ceux qui ne savent pas apprendre, désapprendre et faire autrement.

Proposer des problèmes réalistes et signifiants

Roman Nowak s’appuie sur les résultats de l’enquête Qu’as-tu fait à l’école aujourd’hui?, de l’Association canadienne d’éducation, pour dire que les étudiants veulent résoudre des problèmes réalistes et signifiants. C’est ce qu’il invite les enseignants à leur offrir! Il encourage les enseignants à rendre les étudiants actifs en classe. À les laisser faire des choix. À travailler l’autoapprentissage. À explorer l’apprentissage par projets. À miser sur la découverte…

La technologie pour innover

Pour Roman Nowak, la technologie ne doit pas simplement être là pour remplacer les outils dont nous disposions déjà : une dissertation écrite à l’ordinateur n’est pas fondamentalement différente d’une dissertation papier-crayon. Il faut se servir des technologies pour changer les pratiques et aller là où on ne pouvait pas aller auparavant. Les technologies en elles-mêmes ne sont pas des formules magiques pour augmenter la motivation des étudiants.

Oser, puis persévérer

Roman Nowak incite les enseignants à oser, sans attendre, en y allant une étape à la fois. Après tout, rappelle-t-il, Il n’y a qu’une façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi.

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Martin Parrot
Martin Parrot
29 mai 2014 18h51

C’est très intéressant! Merci beaucoup pour ce résumé-synthèse. M. Nowak a souligné les nombreux avantages de l’intégration de la technologie, en particulier en ce qui a trait à l’invitation à la résolution de problèmes. Lisant cela, j’ai immédiatement pensé à de vieilles lectures de Paulo Freire et d’Ira Shor au sujet de l’importante différence, en éducation, entre ‘problem solving’ et ‘problem posing’. A-t-on fait mention, lors de la conférence, de définition de problèmes, soit le fait de problématiser un fait, une situation, etc.? Les nouvelles technologies se peuvent-elles, selon vous, motiver la posture réflexive – certains diraient métacognitive – de l’étudiant? Merci.

Catherine Rhéaume
Catherine Rhéaume
29 mai 2014 19h42

Non, M. Nowak n’a pas abordé cet aspect lors de sa conférence. Cela pourrait sans doute faire l’objet de textes dans Profweb!