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17 décembre 2018

Atelier de fabrication numérique

Ce texte a initialement été publié par la Vitrine technologie-éducation sous licence CC BY-NC-SA 3.0, avant la création d’Éductive.

Un autre article sur les fablabs, sérieusement ?…

Comme une roue sans fin, il y a de ces sujets pour lesquels il est nécessaires d’effectuer une mise à jour, non seulement en raison des innovations qui touchent le sujet mais surtout, du fait de la croissance continue de popularité au gré du temps.  Dès 2012, la Vitrine Technologie Éducation se penchait sur le sujet des ateliers de fabrication numérique et de leurs appareils, puis à quelques reprises les années suivantes (voir webographe).   Comme le souligne Radio Canada dans son émission Les éclaireurs de juillet 2018, le concept croît en popularité et une  trentaine d’ateliers de création et de fabrication numérique collaboratifs ont vu le jour depuis 2012 dans notre province.  La célébrité des ateliers de fabrication à l’échelle canadienne a été démontrée par la tournée nationale «Fab Labs Nation» qui s’est déroulée pendant 90 jours en 2017 et durant laquelle la caravane a visité plus de 46 ateliers de création dans 27 villes canadiennes.

FAB16Montréal et le Sommet mondial Fab City

En 2020, il est à prévoir que l’intérêt populaire envers les «Fablabs» atteindra certainement un sommet alors que Montréal sera la première ville canadienne à accueillir simultanément le FAB16-MTL, c’est-à-dire, la 16e rencontre internationale des Fab Labs et le 5ième Sommet mondial Fab City.

FAB16Montréal est un événement majeur de 7 jours durant lesquels conférences, ateliers de travail et symposium rassemblant des conférenciers vedettes mettront en évidence les dernières avancées du réseau et de ses efforts vers une transformation des modes de production.  Un Fab Fest permettra au public de s’initier aux nombreuses possibilités de la fabrication numérique et à mettre en valeurs les projets extraordinaires de Fab Labs à travers le monde.

Le Sommet mondial Fab City est un projet ambitieux itératif et connecté à un réseau mondial de villes qui se sont engagées à promouvoir le déploiement d’un nouveau modèle de production résiliente et locale qui place la ville et ses citoyens au coeur de la création, distribution et réutilisation de la grande majorité de ce qu’ils consomment.

Avec plus de 10 000 personnes avides de partage d’expériences et de collaboration attendues à Montréal, 2020 sera l’année Fab Labs au Québec…

Un contexte favorable

Dans ce contexte d’éveil d’intérêt soutenu par la mise en œuvre du plan d’action numérique du MÉES et de la tenue du FAB16Montréal / Fab City,  il est nécessaire de faire le point sur la présence des ateliers de fabrication numérique et de leur exploitation dans nos cégeps.  En fait, le réseau des Cégeps occupe une position favorable pour prendre le leadership dans la création d’atelier de fabrication numérique et de soutenir le développement de la créativité et des valeurs communautaires.

En préparation de cet article, nous avons tenté d’identifier les collèges qui possédaient déjà un atelier de création dans leurs murs.  Nos recherches nous ont mené vers les sites de Communautique et de Fablabs Québec sources principales du mouvement maker au Québec.  Le site Fablabs Québec comporte un site Wiki dans lequel sont répertoriés les ateliers homologués «Fab Labs» ainsi que les ateliers amis du Québec.  J’y ai constaté que la liste contenait plusieurs formes d’ateliers dans différents lieux tels des bibliothèques, écoles secondaires, cégeps, universités et différents types d’organisations.  Cette liste contenait également les établissements qui avaient comme plan ou tentaient l’expérience de développement d’un atelier.  Enfin, j’y ai constaté que des établissements qui possédaient un atelier étaient absents de cette liste…  Pour moi, il s’agissait d’une situation qui n’est pas optimale.

Lab 321 - Collège LaflècheComme je le mentionnais, le Wiki m’a permis d’identifier quelques établissements collégiaux qui étaient déjà impliqués dans le mouvement maker.  Cependant, j’avais l’impression de me trouver devant un iceberg qui cachait sous la surface une réalité différente.

Il faut savoir que le Wiki de Fablabs Québec repose sur la participation de sa communauté pour l’alimenter et le maintenir à jour.  Ce travail bénévole est nécessaire au développement du mouvement à l’échelle de la province.  Selon moi, il est essentiel de connaître l’étendue des différents types d’ateliers qui existent au Québec et particulièrement, en ce qui concerne les établissements scolaires.  Le maintien de cette base de données renforcera les liens du réseau et facilitera les échanges entre les ateliers peu importe la région dans lequel il se trouve.  Une première étape à mettre à l’ordre du jour de chaque établissement scolaire est d’assurer sa présence sur le site Wiki de Fab Labs Québec.

Nos visites 

Pour mieux connaître l’état de l’implantation des ateliers de fabrication dans les Cégeps, j’ai fait appel à mes collègues Reptic afin que chacun présente les ressources qu’il possède.  À la suite de cet appel à contribution, j’ai eu l’opportunité d’aller visiter quelques ateliers de création numérique à Montréal, en Mauricie et dans le Bas St-Laurent.  Mon objectif était de documenter les différentes expériences en vue d’identifier les éléments essentiels à tenir compte et les écueils à éviter dans la mise en place d’un espace de création numérique.  Nous avons discuté du processus qui a mené à la mise sur pied de leur atelier, de la planification de l’espace, des formes d’intégration pédagogiques et du type d’exploitation de l’espace.

Les Cégeps Vanier, Ahuntsic, Maisonneuve, le Fabbulle de Rivière-du-Loup, le Lab321 du Collège Laflèche, la bibliothèque François-Hertel du cégep de La Pocatière ainsi que le Lower Canada College m’ont généreusement ouvert leurs portes afin de me partager leurs expériences.  Nos discussions avec les intervenants intéressés au développement de ces espaces de création ont mis en évidence la variété des modèles d’implantation et les différentes façons d’utiliser ces espaces dans des établissements scolaires.  De manière à mieux cerner le sujet, je vous propose un petit inventaire du monde des ateliers de fabrication numérique.

Avez-vous un Fab labs ?

Même si vous possédez une imprimante 3d dans un local, il est peu probable que vous possédiez un Fab Labs dans votre établissement.  En fait, l’appellation Fab Labs et l’utilisation du logo sont attribués aux ateliers de fabrication numérique qui appliquent la Fab Charter.  Il s’agit d’une convention qui détermine l’accès aux ateliers, les équipements de base requis et la participation active à un réseau mondial émise par la Fab Foundation.

Tout comme Frigidaire et Kleenex, Fab labs fait partie des noms communs pour identifier une forme d’atelier de fabrication.  Présentement, la liste « officielle » du MIT compte plus de 1600 Fab Labs à l’échelle mondiale dont 15 au Québec homologués par la Fab Foundation .  Regardons de plus près la terminologie qui accompagne le monde merveilleux des ateliers de fabrication numérique.

Le terme général qui regroupe tous les espaces de création est le Tiers-Lieu.  Ce troisième espace se distingue des deux principaux espaces que nous occupons généralement que sont la maison et le travail.  Il s’agit d’un espace de rencontres dans lequel des personnes qui auraient peu de chance de se croiser autrement se trouvent réunies par un sujet rassembleur.  L’exploitation d’un jardin communautaire constitue une belle image d’un Tiers-Lieu.  Les Fab Labs, Makerspaces, Hackerspaces, Livinglabs, Medialabs, Muséolabs, Bibliolabs, Espaces de coworking sont tous des tiers-lieux de création.  On y retrouve généralement un fort sentiment d’appartenance et de communauté dans lequel le partage, le respect, la communication, l’entraide et la collaboration sont les valeurs prédominantes.  Ces tiers-lieux sont souvent l’épicentre de mouvements sociaux et d’engagement civique.

Si ce n’est pas un Fab Labs, qu’est-ce que c’est ?

Avant d’être un Fab Labs, un atelier de fabrication numérique est avant tout un makerspace, c’est-à-dire un lieu communautaire dans lequel des outils sont présents.  Le terme makerspace (make =  faire / space = espace) exprime réellement le but de ce lieu : Créer.  La création englobe toutes les formes de production allant de l’utilisation du simple Post-It pour la génération d’idée qu’à l’impression 3d en passant par la machine à coudre.  Elle encourage l’exploration, les essais, exploite les erreurs pour en faire des occasions d’apprentissage.  Dans une école, le makerspace est l’endroit par excellence pour développer à la fois les compétences disciplinaires et transversales liées aux compétences de recherche, à l’esprit critique, à la pensée design, à la littératie numérique et à la gestion de projets.  La philosophie «maker» cherche à habiliter l’individu à devenir un acteur d’innovation ascendante plutôt qu’un simple consommateur.  À la manière des makerspace Helios ou Espace Fabrique, les ateliers multi-techniques qui composent plusieurs institutions scolaires sont des ateliers de maker qui méritent d’être partagés avec la communauté.

Hackerspace

Bien que similaire dans l’utilisation des outils de fabrication numérique, le Hackerspace se distingue du makerspace pour son orientation vers la production de matériel électronique, la programmation créative et le développement de logiciel libre.  Au Foulab de Montréal, situé à quelques pas du métro St-Henri, les compétences de « piratage » développées au sein d’un hackerspace ne cherchent pas à exploiter les failles de sécurité des systèmes informatiques mais plutôt à soutenir un « processus de création ».  Ainsi ces compétences visent avant tout le partage des connaissances afin de développer collectivement des solutions créatives au moyen de matériel informatique et du développement de ressources libres.

Bibliolabs et Medialabs

Selon votre lieu de résidence, vous avez peut-être remarqué que plusieurs bibliothèques municipales offrent maintenant la possibilité d’utiliser du matériel de création numérique comme c’est le cas à Ste-Julie en Montérégie.  Bienvenue dans votre Bibliolabs ou votre Medialabs.  Ancrés dans les valeurs de co-création et de partage, ces espaces créatifs se distinguent par la présence d’équipements informatiques axés sur la production multimédia tel le montage audio-vidéo, la retouche de photos, etc.  On y trouve même des ressources pour expérimenter la programmation, la robotique et même l’impression 3D.

Dans ce contexte de redéfinition du rôle des bibliothèques, plusieurs établissements scolaires envisagent d’inclure de nouveaux espaces dans lesquels le silence légendaire des bibliothèques ne sera plus obligatoire.  C’est le cas des cégeps Vanier, Ahuntsic et La Pocatière qui ont repensé à des échelles différentes le rôle de leur bibliothèque.  Installé dans le carrefour de l’apprentissage, le makerspace du Collège Vanier, était à l’origine l’atelier de travail du club de robotic relate M. Haritos Kavallos, coordonnateur du carrefour.  Profitant des importants travaux de rénovation, un atelier de travail a été réservé en vue d’offrir aux étudiants un local pour leur permettre de réaliser des projets pratiques pédagogiques.  On y retrouve des postes de soudures et quelques outils manuels appartenant au club de robotique.  En attente l’ajout d’appareil de fabrication numérique tel une imprimante 3d et autres ressources.  À chaque année, les étudiants qui ont réalisé un projet sont invités à le présenter lors d’une foire technologique où chaque projet est évalué et des prix remis aux travaux qui se sont distingués.

Du côté du Cégep Ahuntsic, l’atelier de fabrication numérique a trouvé sa niche à la bibliothèque afin d’offrir un espace de création qui n’est pas associé à un programme ou une discipline précise.  Le projet d’atelier est venu de la vision commune de M. Samuel Fournier St-Laurent, conseiller pédagogique en recherche et innovation et M. Joseph Issa, enseignant en technologie de la mécanique du bâtiment dans laquelle il valorisait l’intégration pédagogique parascolaire et le service à la communauté.  Le projet a pu se réaliser grâce à la collaboration d’une équipe interdisciplinaire en et de la direction du collège.  Les enseignants(tes) ont été rapidement invité à découvrir l’utilité des appareils de l’atelier.  Certains ont découvert qu’ils pouvaient facilement reproduire leurs propres pièces de remplacements pour une fraction du prix du fournisseur.  Depuis l’intérêt ne cesse de grandir.  Dans son effort d’obtenir une homologation FABLABS, l’atelier ouvre ses portes autant aux étudiants qu’à la communauté locale qui peut alors utiliser les appareils pour la réalisation de leur propre création.  Les utilisateurs profitent de cette ouverture pour collaborer au développement des projets de chacun.  Cependant, l’accessibilité à l’atelier est affectée par les heures d’ouverture de la bibliothèque.  Enfin,  l’atelier assure une partie de son financement par une collaboration avec la coop étudiante qui vend les matériaux qui peuvent être utilisés avec les appareils.

Arrivé en poste Martin Bérubé (La Pocatière) il y a maintenant 6 ans, M. Bérubé a élaboré une vision intégrée d’un carrefour de l’apprentissage.  La nouvelle bibliothèque François-Hertel du Cégep de La Pocatière regroupe un ensemble de services axée sur les besoins de l’apprenant dont l’Espace créatif.  Conseillé par Guillaume Coulombe, diplomé du programme d’administration du Cégep, par l’équipe de de Communautique ainsi que par Mathieu Dubreuil de la CSMB,  M. Bérubé c’est affairé à favoriser l’intégration des technologies de l’information et de la communication aux bénéfices des étudiants.  Cependant, bien que les outils soient disponibles, les infrastructures d’animation sont en plein développement en vue d’offrir une offre d’animation organisée et permanente.  Ces objectifs ont même été intégré au font partie du Plan stratégique 2018-2023 de l’établissement.  L’intégration pédagogique demeure encore timide mais l’ajout de nouveaux appareils de fabrication numérique et l’offre d’animation qui se précise ne tardera à développer l’intérêt.  Bien que la bibliothèque soit ouverte au public, l’accessibilité est limitée en raison des heures d’ouverture du Collège.

Living Lab

Enfin, il est fort possible que vous entendiez parler du concept de «Living lab».  Le Living lab est avant tout une méthodologie de recherche en innovation sociale, technologique et économique.  Tout comme au LLio, un centre de recherche situé au Cégep de Rivière-du-Loup, on cherche à y développer des solutions innovantes en faisant appel au savoir d’usage de l’utilisateur.  Au moyen d’une concertation continue, les participants d’un laboratoire vivant sont appelés à élaborer des solutions à partir d’expériences ancrées dans la vraie vie.  C’est l’intelligence collective au service de l’innovation.  Notre visite du Cégep de Rivière du Loup m’a permis de voir les ateliers multi-techniques avec lesquels Mme Berthiaume entretiens des liens serrés.  Cette façon de voir l’accès aux ressources constitue selon nous un prolongement de la philosophie du Fablabs qui vise à mutualiser l’accès aux ressources.  Il est clair que ces espaces doivent être accessibles à même titre qu’un atelier de fabrication numérique ou d’une bibliothèque.  Il s’agit dans tous les cas, des outils de fabrication qui permettent aux usagers d’élargir leur potentiel créatif tout en développant un ensemble de compétences techniques.

Est-il nécessaire d’obtenir une homologation Fab Labs ?

L’homologation Fab Labs n’est pas une nécessité en soi.  Parmi les établissements que nous avons visités, les Fab Lab Fabbulle (Rivière-du-Loup) et le Lower Canada College Fab Lab (Montréal) étaient homologués.  D’autres établissements d’éducation allant du primaire à l’université le sont également au Québec.  Toutefois, quelles sont les avantages d’être reconnu Fablabs ?  Alec Mathewson, du LCC – fablabs, affirme que la présence d’une communauté variée et d’appareils de production avant-gardistes , les activités offertes rapprochent les possibilités d’innovation et les utilisateurs de votre atelier.  De même, l’appellation représente un gage de crédibilité en raison de son origine.  Les valeurs d’ouverture aux autres, du respect des individus et des espaces qui y sont proposées offrent un cadre respectable qui expose les étudiants au monde extérieur.  Pour Guillaume Coulombe de Procédurable, également co-fondateur de Fab Labs Québec, en rejoignant le réseau des Fab Labs, vous aurez l’opportunité de participer à l’émergence d’un réseau global et local citoyen.  Vous ouvrirez les portes de votre atelier aux compétences des utilisateurs du monde entier qui souhaiteront utiliser vos appareils lors de leurs déplacements et profiterez d’expertises qui seraient difficilement accessibles autrement.

Engagez-vous qu’ils disaient !

Au début de cette démarche, je croyais en connaître beaucoup le monde des ateliers de fabrication numérique.  J’ai eu la chance durant la dernière année de profiter du Fablab de l’Académie Ste-Thérèse.  Un atelier équipé d’appareils haut de gamme dont l’aménagement fonctionnel permettant tant aux abonnés de l’atelier qu’aux élèves de l’école de mettre en pratique leurs habilités créatives.  Par suite d’une discussion passionnée avec Marc-Olivier Ducharme, gestionnaire du Fab Lab au Musée de l’ingéniosité J. Armand Bombardier, j’ai pris conscience du rôle communautaire et de démocratisation de l’accès à la technologie qu’offrent les makerspaces.  J’ai également compris que les ateliers de fabrication numérique reposaient en grande partie sur le travail des passionnées qui animent la communauté.  Toutefois, de la même manière qu’une bibliothèque, il est essentiel que ces espaces puissent être financés adéquatement afin de poursuivre leur rôle de support au développement de la création mais également au développement des liens sociaux qui émanent des individus qui profitent de ces espaces.

Comme je l’avais anticipé, il y avait bel et bien un iceberg.  Ce qu’il cachait n’était pas nécessairement quelques ateliers méconnus mais bien un réseau mondial d’ateliers et d’individus qui ont tous à cœur des valeurs de collaboration et de partage.  90% d’un iceberg est situé sous la surface (wikipédia). 90% des connaissances sur les ateliers de fabrication reste à découvrir.

L’année Fablabs sera bientôt à nos portes.  Dans quelle mesure, le réseau collégial sera-t-il en mesure de démontrer aux milliers de visiteurs venus de partout dans le monde qu’il comprend bien les avantages qu’offrent les ateliers de fabrication numérique au sein de notre communauté.  Pour éviter d’être surpris par l’engouement massif qu’engendrera les événements Fab16 et FabCity en 2020, la Vitrine Technologie Éducation vous invite à joindre notre laboratoire vivant intitulé :

Ateliers de fabrication numérique

Date limite d’inscription 22 janvier 2019 : Formulaire d’inscription 

Ce laboratoire abordera, en collaboration avec des spécialistes de ces questions, les thèmes suivants :

Mardi 29  janvier 2019 – 09h00 à 12h00
Étape  1  : Qu’est-ce que la philosophie Maker ;

Mardi 12  février 2019 – 09h00 à 12h00
Étape  2  : Mettre sur pied un atelier de fabrication numérique ;

Mardi 26 février 2019 – 09h00 à 12h00
Étape  3  : L’exploitation pédagogique d’un atelier de fabrication numérique.

Dans un prochain article, nous aborderons les différents aspects à tenir compte lors de la mise sur pied d’un atelier de fabrication numérique.  D’ici là, nous vous demandons de vérifier votre présence sur le répertoire du site Wiki de Fablab Québec.  Comme nous l’avons mentionné précédemment, il s’agit d’une étape essentielle pour établir un réseau fort d’ateliers de fabrication numérique au collégial.  La mutualisation des ressources et l’ouverture à la collaboration constitue une richesse à partager et ce au bénéfice de tous.  Nous espérons que le présent article aura su stimuler votre curiosité à aller découvrir un atelier de fabrication dans votre milieu.

Remerciements

La Vitrine Technologie Éducation aimerait remercier les personnes suivantes pour le temps qu’ils nous ont accordé lors de notre visite de leurs ateliers et leur grande ouverture à répondre à nos questions.  Leurs expériences nous auront permis de constater les différents contextes et processus qui ont été mis en pratique dans leurs établissements.

Nous remercions :

M. Haritos Kavallos, Cégep Vanier
M. Samuel Fournier-St-Laurent, Cégep Ahuntsic
M. Benoit Jobin,  Cégep de Maisonneuve
M. Alec Mathewson, Lower Canada College
Mme Rachel Berthiaume, du Fabbulle – Cégep Rivière du Loup
M. Martin Bérubé, de la Bibliothèque François-Hertel du Cégep de La Pocatière
Mme Mylène Robitaille, du Lab321 du Collège Laflèche

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À propos de l'auteur

Jean-Pierre Dufresne

Conseiller pédagogique à la Vitrine Technologie-Éducation en 2018-2019, Jean-Pierre Dufresne a auparavant été enseignant au secondaire pendant plus de 15 ans. Il valorise le développement des compétences de citoyenneté numérique.

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