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17 octobre 2013

Mon MOOC à moi. 0. C’est quoi, un MOOC ?

Ce texte a initialement été publié par la Vitrine technologie-éducation sous licence CC BY-NC-SA 3.0, avant la création d’Éductive.

CHRONIQUE

À toutes les semaines depuis le 17 octobre 2013, notre collaboratrice Anne-Laure de Sarrau porte un regard personnalisé sur un cours libre ouvert à tous et gratuit (Massive Open Online Course ou MOOC) auquel elle est inscrite : ITyPA2 –  Pour construire son environnement d’apprentissage personnel (EAP).

Big Boss me demande de tester n’importe quel MOOC et de partager mon expérience. Voir pour croire… Le principe me va bien, mais un MOOC ? Mouais… Ça mange quoi en hiver, les MOOCs ?

Étape 1 : Rechercher ce qu’est un MOOC

Un MOOC, Massive Online Open Course, est un type de formation ouverte, à distance. Les participants sont dispersés et utilisent souvent des ressources libres. Jusque là, rien de bien original. Ce qui l’est plus, en revanche, est de transormer les étudiants en acteurs du cours. Chacun enrichit le cours de ses propres recherches. Je passe ici les subtilités du MOOC de type c (connectivistes) ou x (cochons ?). Ceux qui seraient intéressés peuvent toujours communiquer avec moi… Retenons juste qu’ITyPA est un MOOC « c », c’est à dire centré sur la construction par l’apprenant de son propre réseau de connaissances.

Étape 2 : L’actualité du concept

Recherche par mots clés faite, il s’avère que le sujet est chaud ! Où étais-je donc ces deux dernières années ? S’il en est question dans les actualités, c’est que le phénomène mérite de s’y intéresser. C’est un principe issu des fanatiques de la mode. Pourtant, les phénomènes de mode, je me méfie ! J’ai adoré le minitel et les fossiles Internet de l’ère protozoaire comme dmoz (Open Directory Project), AltaVista, Askjeeves et Eurêka. 😉  J’étais accro au yo-yo, tac-tac, hula-hoop. J’ai porté des Silly Bandz, étais persuadée de l’avenir de la Tecktonik, me suis enthousiasmée pour la réalité augmentée. Trop tôt. J’arrête d’espérer pour ne pas être déçue. Je n’espère donc pas qu’assister à un MOOC  –  cMOOC de surcroît  –  changera ma vie internetesque… Pourtant, aux États-Unis, on dit que les MOOC changent la vie pédagogique !

Étape 3 : Consultation d’un annuaire

Il y aurait quelque chose à faire rapidement de ce côté-là. En effet,  il ne me semble pas y avoir un métamoteur de recherche de MOOCs. Je me retrouve donc avec un choix limité, allant de Calvin : histoire et réception d’une réforme à L’art des structures : câbles et arcs, en passant par Arithmétique : en route vers la cryptographieJ’accepte donc la suggestion peu glamour de Big Boss : ITyPA2 – Pour construire son EAP, et attends le lancement de l’événement prévu dans quelques jours.

Étape 4 : Mon MOOC à moi… ne parle pas d’aventure

ITyPA2 est l’acronyme de « Internet, Tout y est Pour Apprendre ». La première session a eu lieu à l’automne 2012. Ce cours traite des outils, méthodes et stratégies d’optimisation de l’usage d’Internet pour apprendre. Il se déroule sur 10 semaines, du 10 octobre au 12 décembre 2013. L’outil commun est une plateforme qui regroupe un certain nombre de ressources multimédias qui sont à lire et à propos desquelles on donne son avis. Les apprenants s’y rassemblent, mais ils sont moins encadrés que dans un cours à distance traditionnel. D’ailleurs, ma phrase préférée du site est : « Le participant est libre de choisir le niveau de son investissement. » 

Note à la veille du lancement : MOOC ta mère ! 1300 préinscrits, pas mal !

Anne-Laure de Sarrau 

À suivre ( ou pas…) : 1. S’approprier l’environnement ITyPA2 


Pour lire la suite… Mon MOOC à moi. 1. S’approprier l’environnement iTyPA2

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3 Commentaires
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Philippe Aubé
Philippe Aubé
2 avril 2012 14h10

Lorsque j’étais à l’université, je faisais partie d’une communauté de pratique d’étudiants supervisés par des professeurs. Cette communauté est très active et aide les étudiants, du moins pour l’échange de pratiques et d’outils… Si ça vous intéresse d’aller voir : http://www.sites.fse.ulaval.ca/cree/

Nicole Perreault
Nicole Perreault
2 avril 2012 20h32

J’ai le plaisir d’animer la communauté de pratique du Réseau des répondantes et répondants TIC depuis maintenant sept ans. Un récent sondage réalisé auprès des membres indique a quel point ceux-ci apprécient faire partie du groupe : mise en commun des questionnements et des ressources, ce qui permet de maximiser le travail de chacun ; sentiment d’appartenance ; développement de ressources impossible à réaliser autrement, etc. J’aimerais néanmoins préciser ceci : être membre d’une communauté de pratique, c’est assumer qu’on y apportera une certaine contribution… C’est aussi s’assurer qu’une personne en assure l’animation et qu’elle favorise l’interaction entre les membres : les recherches sur les conditions de succès d’une communauté de pratique indiquent que l’animation est la seule pratique qui soit significativement associée à tous les indicateurs de succès (résultats obtenus, apprentissage, valeur pour le groupe, vitalité, satisfaction des membres, etc.). Bonne chance et vive la communauté de pratique !

Nicole Perreault
Nicole Perreault
3 avril 2012 14h02

Voici trois autres exemples de communautés de pratique du réseau collégial :

Réseau intercollégial des intervenants psychosociaux – Réseau RIIPSO (www.ripso.qc.ca : la communauté regroupe plus de deux cents intervenants psychosociaux (psychologues, sexologues, éducateurs spécialisés, etc.) des 48 cégeps du réseau collégial. Pour le RIIPSO, le partage d’expertise que permet le réseautage contribue à la pratique professionnelle de tous et toutes dans leurs interventions auprès des jeunes.

Carrefour de la réussite au collégial – Réseau REPCAR (www.lareussite.info) : cette communauté rassemble les gens des cégeps (professionnels, cadres) concernés par l’application du plan de réussite de leur établissement ; elle s’intéresse aussi à des réflexions connexes au plan de réussite comme la persévérance, la diplomation, etc.

Regroupement des bibliothèques collégiales du Québec – REBICQ : cette toute nouvelle communauté de pratique réunit les bibliothécaires et SMTE du réseau collégial. Son principal mandat consiste à promouvoir le développement des bibliothèques collégiales en contribuant aux objectifs des projets éducatifs des collèges et au soutien à l’enseignement et à l’apprentissage des étudiants.