CHRONIQUE
Depuis près d’un an, j’ai la chance de pouvoir travailler à l’exploration, à la promotion et à l’intégration des technologies de l’information et des communications (TIC) en enseignement. Dans le cadre des mes fonctions, mes activités de veille informationnelle m’ont fait découvrir une panoplie de ressources d’enseignement et d’apprentissage (REA). Mais surtout, ce qui m’impressionne plus que la richesse de ces REA, c’est de découvrir et de rencontrer, quand c’est possible, tous ces enseignants, conseillers pédagogiques, chercheurs du milieu et autres passionnés qui se cachent derrière ces ressources et qui vivent de pratiques innovantes en éducation.
Un aspect plaisant de la veille consiste à suivre virtuellement les activités de certains spécialistes de leur domaine sur les médias sociaux. On se retrouve rapidement à former une petite communauté de familiers plus ou moins inconnus, à s’alimenter de ressources glanées au fil de nos lectures, de nos intérêts et expériences dans nos milieux respectifs. Au fil de ces mois de veille, j’ai l’impression de mieux les connaître même si, pour la plupart, nous ne nous sommes jamais rencontrés physiquement. Une collégialité s’installe, et une volonté d’échange et d’entraide à distance nous semble toute naturelle et partagée.
Lors de colloques et de rencontres professionnelles, je suis toujours heureux de faire connaissance avec ces gens et de pouvoir échanger familièrement avec eux comme s’il s’agissait de proches collègues, tous contents de pouvoir enfin se rencontrer réellement. Par exemple, lors d’un dernier colloque de l’Association québécoise de pédagogie collégiale (AQPC), je me suis fait un plaisir de m’inscrire à certains ateliers et conférences que plusieurs d’entre eux donnaient. Par ailleurs, j’ai répondu récemment à l’invitation d’un groupe de pédagogues allumés qui se suivent mutuellement sur Twitter, pour assister à « Un Souper Pédagogique Presque Parfait » (USPPP) et parler pédagogie dans une ambiance décontractée. Cette fois-ci, j’ai pu vérifier que l’avatar de Corinne Gilbert, une des organisatrices, était assez fidèle, mais que de pouvoir échanger avec elle et ce beau groupe sur l’un des sujets proposés cette soirée-là, c’était encore mieux.
Malgré ces échanges et rencontres stimulantes, je constate que nous sommes souvent plusieurs à faire individuellement la même veille pour nos établissements respectifs. Lors de la rencontre de février 2013 de la communauté de pratique du Réseau des répondantes et répondants TIC (REPTIC), j’ai discuté de cette question avec des collègues qui m’avaient approché pour envisager une collaboration dans nos activités de veille. Cela a permis de mettre sur pied l‘un des labos VTÉ sur le sujet avec le Cégep de La Pocatière. Ce laboratoire porte sur l’exploration des processus de veille informationnelle collaborative et de la méthodologie pour la mettre en place.
Je me suis donc rendu récemment au Cégep de La Pocatière pour rencontrer les sept membres d’une nouvelle communauté de pratique en éclosion. Ces derniers tentent de se faire une idée précise sur la façon d’effectuer la veille en éducation, en équipe. Un de leurs projets est de systématiser un espace de veille collaborative pour alimenter le centre d’aide pédagogique qui a été instauré pour accompagner les enseignants souhaitant intégrer les TIC à leur pratique. La Vitrine technologie-éducation les accompagnera dans leur démarche afin de la documenter et de la formaliser. Cette démarche de veille collaborative pourrait éventuellement être implantée dans d’autres cégeps du Québec.
Mais ce que je souhaite le plus, c’est qu’à l’aide des outils de veille qui seront mis en place, ils puissent alimenter leur réflexion sur leur pratique et, surtout, de rencontrer et d’échanger avec d’autres pédagogues passionnés comme eux !
Le logiciel Jing, que j’apprécie aussi, sera bientôt retiré de la circulation par la compagnie Techsmith, qui le remplace par Snagit. Ce logiciel n’est pas disponible gratuitement, même s’il coute seulement une vingtaine de dollars au prix éducationnel. Comme je me suis entièrement converti au cours hybride (ou au cours entièrement en ligne avec l’Université de Sherbrooke, toujours sur Moodle), je pense aller du côté de Adobe Captivate, à 300 $ américains au prix éducationnel. À ce prix, on ne se sent plus un deux de pique de la vidéo éducative, non?
C’est extra, François! Nous pourrons plonger en autodidacte dans Moodle! C’est aussi ce que nous préférons : une appropriation sur mesure et en formation continue! Bravo! On deviendra des abonnés!
Merci énormément pour ces petites capsules que j’utilise dans mon appropriation de MOODLE!!!
@Jacques J’ai déjà passé des heures de plaisir avec Adobe Captivate. Mais vu le prix, j’essaierais CamStudio http://camstudio.org/, qui est libre, mais moins sophistiqué. @Nadine Je suis ravi de servir une Louperivoise et de savoir que mes modestes capsules résonnent entre les murs de mon Alma Mater.
J’utilise Quicktime qui permet la captation de l’écran et « l’édition » des capsules. Gratuit, il fonctionne bien.