Découvertes autour des technologies sportives
Ce texte a initialement été publié sur le site de Profweb le 7 octobre 2014.
Plus vite, plus haut, plus fort, telle est la devise des Jeux olympiques modernes. Pour plusieurs étudiants des cours d’éducation physique, l’important est surtout de participer. Sportifs aguerris ou pas, les technologies sportives peuvent-elles aider à mieux performer ?
Comme le font remarquer Testuz et Liardet (2010), si l’on se fie aux nombreuses polémiques de ces dernières années, il est indéniable que les technologies sont intimement liées au sport. Il n’y a qu’à penser aux fixations révolutionnaires de Simon Amman aux Jeux olympiques de Vancouver, aux skis à puces de Didier Cuche, à la voile rigide d’Oracle ou encore aux prothèses en carbone d’Oscar Pistorius, sans oublier les combinaisons de natation en polyuréthane (Slate.fr, 2011).
Il faut toutefois savoir différencier la technologie de la technique sportive. Prenons l’exemple des logiciels d’aide et d’analyse de la performance des équipements à la fine pointe de la technologie qui propulsent les athlètes.
Plus près de nous, il n’en tient qu’à vous de courir au rythme de l’alarme de votre cellulaire. Vous pouvez alterner des séquences de course à pied et de marche proposées par un professionnel. Vous aurez préalablement enregistré le programme recommandé. Il suffit de choisir une des nombreuses applications d’entraînement par intervalles à haute intensité (HIIT en anglais). Celles-ci sont disponibles sur de nombreux téléphones intelligents.
À la fin de votre séance d’entraînement, il vous suffira de placer votre index à la fois sur la caméra arrière et le flash de votre cellulaire pour mesurer votre fréquence cardiaque après cet effort.
Si votre cellulaire dispose de la fonction de géolocalisation (GPS), vous pourrez alors obtenir beaucoup plus d’information sur vos performances telles que la distance parcourue, la vitesse moyenne en déplacement, le dénivelé franchi ainsi qu’une estimation du nombre de calories brulées. Il est également probable que votre téléphone vous permette de sauvegarder le détail de vos parcours et les données de vos petites victoires que certains souhaiteront partager, comme des trophées, sur les réseaux sociaux. Cela ne vous aidera pas à courir plus vite. En tout cas, pas directement et sans efforts de votre part !
Pour motiver les troupes et soutenir l’effort
De nombreux enseignants utilisent déjà ces outils pour filmer leurs étudiants et leur transmettre ainsi un enregistrement de leur performance en saut, par exemple. Ces derniers peuvent ainsi visualiser leur trajectoire et corriger les erreurs qui ne sont pas facilement décelables à pleine vitesse.
Il est aussi commun de s’assurer que les étudiants ont repris leur souffle avec une application mesurant les données physiologiques comme le rythme cardiaque avant de pousser plus avant les activités.
Pourquoi ne pas demander un relevé issu d’une application podomètre qu’il leur aura été demandé de porter tout au long de la semaine afin d’évaluer leurs habitudes de vie au-delà du cours d’éducation physique ?
Cela dit, fidèle à sa mission, la Vitrine technologie-éducation (VTÉ) a décidé de vous plonger dans l’univers plus avant-gardiste des objets connectés intelligents à vocation sportive.
Comme en témoigne la vidéo humoristique ci-dessous (en anglais) mise en ligne par Google, il ne s’agit pas ici d’évincer les moins doués, mais au contraire de les aider en se dépassant.
Vos étudiants préfèrent jouer dans leur salon plutôt que courir ? Qu’à cela ne tienne ! Moyennant un montant non négligeable de 1 500 $* US, le géant américain à l’origine des Google Glass nous propose aujourd’hui l’application Race Yourself qui juxtapose en temps réel une dose de réalité agrémentée d’humour pour le plaisir de vous dépenser physiquement.
- Que diriez-vous de courir pour échapper à des zombies ?
- De vous comparer à vos amis, aux vedettes ?
- D’être talonné par une boule géante comme dans la série Le prisonnier, qui ne demande qu’à vous écraser si vous n’accélérez pas suffisamment ?
La course n’est pas votre activité favorite ? Peut-être préférez-vous alors le basketball ? Dans ce cas, vous prendrez peut-être plaisir à comparer vos lancers avec ceux de vos amis grâce à ce ballon connecté muni de neuf capteurs capables de transmettre les données de vos tirs à votre cellulaire.
Il vous faut disposer de Google Glass et d’une application qui vous permettra de les jumeler avec un tel ballon intelligent.
Enfin, dans le même ordre d’idées, Adidas propose maintenant un ballon de Soccer également connecté.
Si, à ces équipements, on ajoute les montres intelligentes publicisées récemment, il est clair que les technologies intelligentes n’en sont qu’à leur début. Et vous, qu’en pensez-vous ? Utilisez-vous ou utiliseriez-vous de telles solutions dans vos cours d’éducation physique ? Envisageriez-vous d’autres utilisations ? Faites-le nous savoir !
Bonjour Yves, L’abonnement à des fils de syndication est devenu incontournable pour qui veut se tenir à jour rapidement et efficacement sur des thèmes ou des sujets particuliers. La nouvelle version du Profil TIC des étudiants comporte d’ailleurs une habileté liée à l’utilisation des fils de syndication (habileté 1.3.2 : Choisir les outils de recherche ou de veille appropriés). Si tu as de la documentation qui permet d’initier les étudiants et/ou les enseignants aux fils de syndication, pourrais-tu me la transmettre : je l’ajouterai aux ressources associées à l’habileté 1 du Profil. Du côté du Réseau REPTIC, le futur espace web profiltic.qc.ca intégrera plusieurs fils de syndication : chacun d’eux donnera accès à des ressources à jour pour chacune des habiletés du Profil (ressources pour les étudiants, pour les enseignants, scénarios, tutoriels, applications logicielles etc.). Le potentiel pédagogique du recours aux fils de syndication me semble tellement intéressant que je propose que tu offres une activité sur le sujet à la prochaine rencontre REPTIC… Merci pour cette chronique ! Nicole
Voici un article qui explique en des termes clairs le fonctionnement des fils RSS. Personnellement je télécharge les contenus d’émissions de Radio-Canada que je n’ai pas eu le temps d’écouter en m’abonnant à leur fil RSS. C’est la technologie « Pull » (contrairement à la technologie « Push » des médias traditionnels avec leur lot de pub dont je n’ai pas besoin). On peut aussi programmer facilement un fils RSS (comme celui de la Vitrine) dans l’interface de Moodle, en ajoutant le bloc « Fil RSS ».