Fermer×
9 janvier 2006

Des profs racontent leur expérience avec DECclic – partie 2

Ce texte a initialement été publié par Profweb sous licence CC BY-NC-ND 4.0 International, avant la création d’Éductive.

Au colloque de l’AQPC de juin 2005, dix professeurs de diverses disciplines ont témoigné de leur expérience avec la Plateforme collégiale DECclic. Claudette Ouellette, conseillère pour le DECclic, a recueilli leurs propos. La partie 1 du récit présente deux raisons qui ont motivé les professeurs à utiliser DECclic dans leur enseignement : l’omniprésence de la technologie et à la formation continue. Dans cette partie, trois autres raisons sont présentées.
 
La simulation en coenseignement
Pour Monique Tardif et Jean Murdock, professeurs à Jonquière, utiliser DECclic a permis de réaliser une simulation des débats parlementaires qui était auparavant effectuée en format papier. En plus de faciliter la remise des travaux parlementaires, DECclic a augmenté les interactions.
La simulation implique des communications individuelles entre les participants, les professeurs, les différents partis politiques et les journalistes : «… il y a beaucoup de négociations qui s’effectuent entre les participants pour déterminer le temps alloué à chacun dans les débats, pour diffuser les ordres du jour, les projets de lois et les amendements au bon moment ».
Des étudiants qui jouent le rôle de journalistes publient dans DECclic plusieurs éditions qui nous permettent de suivre les débats parlementaires. La simulation sur DECclic a été un succès : « l’activité déborde du cours, elle empiète dans les partys des étudiants, elle mobilise beaucoup d’attention… dans un sondage, les étudiants disent avoir appris à travailler en équipe. ».
 
La préparation des laboratoires
La Plateforme collégiale DECclic a permis à deux professeurs de chimie de « motiver » les étudiants à préparer leurs laboratoires.
Michel Paquette (photo de gauche), professeur au Cégep de Baie-Comeau et Serge Rodrigue (photo de droite) au Cégep de Sorel-Tracy, sans se concerter, choisissent tous deux de créer sur la plateforme DECclic des évaluations sommatives pré-laboratoires autocorrigées.
Les évaluations pondérées de quelques points (±1%) contiennent des questions sur la préparation du laboratoire. Les étudiants préparent le laboratoire en complétant le questionnaire, ce qui a un effet sur leur travail dans le laboratoire. Michel Paquette dit qu’« ils travaillent différemment en laboratoire puisqu’ils sont mieux préparés ».
 
La dispersion des étudiants
Enseigner à des étudiants dont certains sont à Paris, pour leur projet d’études, d’autres sur place, DECclic devient pour Philippe Etchecopar, professeur de mathématique au Cégep de Rimouski, une solution bien pratique.
La plateforme lui permet de ne rien changer à ses habitudes. Ces étudiants, même dispersés sur la planète, continuent de recevoir ses messages, d’accéder à ses notes de cours, de suivre l’échéancier de travail prévu au cours, de participer aux discussions dans les forums de cours et dans le forum d’équipe, de continuer à travailler sur les travaux d’équipe, etc. DECclic lui permet de réduire les effets causés par l’éloignement. « Les étudiants ont bien apprécié la facilité d’accéder aux documents, d’utiliser les outils de communication et de travailler en équipe. ».
Dans le prochain récit autour de l’utilisation de la Plateforme collégiale DECclic, les outils les plus utilisés et appréciés seront présentés.
 

S’abonner
Notification pour
guest

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires