Fermer×
28 février 2013

Labo VTÉ-CÉDIT : compte rendu de l’étape 2

Ce texte a initialement été publié par la Vitrine technologie-éducation sous licence CC BY-NC-SA 3.0, avant la création d’Éductive.

Laboratoire du 26 février 2013

Animateurs :

Daniel Labillois ; Nathalie Lefebvre ; Yves Munn ; Christophe Reverd.

Participants :

Frédéric Banville ; Andrée Beaudin-Lecours ; Isabelle Cliche ; Stéphanie Coll ; Marc Couture ; Alexis Crête-Lafrenière ; Chantal Desrosiers ; Frank Fournier ; Bernard Gagnon ; Michel Gendron ; Georgina Halladjian ; Nicole Kougioumoutzakis ; Véronique Landry ; Lucie Maillé ; Sonia Marchand ; Claude Martel ; Nicole Ouellet ; Lorraine Ouellette ; Claire Page ; Marie-Hélène Poulin.

Absents :

Jean Beaudoin ; Sonia Ruel.

COMPTE RENDU

Cette étape du laboratoire a permis d’expérimenter l’écriture en mode collaboratif et le partage de documents par l’utilisation d’outils tels que Google Drive et Dropbox. Les objectifs étaient de produire un document en équipe de travail et de partager un document avec d’autres participants. Afin d’amorcer la rencontre, un sondage était proposé, dont la première question était :

Utilisez-vous les outils de travail collaboratif dans le cadre d’activités pédagogiques ?

En voici les résultats :

a) Oui (65 % ; n=13)

b) Non (30 % ; n=6)

c) ND (5 % ; n=1)

À la question « Quels outils d’écriture collaborative avez-vous déjà utilisé ? », les participants ont énuméré les principaux outils sur un tableau blanc :

Google Apps, Google Formulaire, Google Documents (Google Drive), Scriptor, Dropbox, Wikispaces, Skydrive, Cloud On, Sharepoint, Webex, Blogger, Evernote, Etherpad, Office 365, Moodle et ses fonctionnalités collaboratives, IWork, WordPress, Communauté Omnivox.

Par la suite, une explication générale de l’activité d’écriture collaborative en mode synchrone a été présentée, et les participants ont été répartis en équipes de travail de huit ou neuf personnes dans les ateliers de la plateforme VIA. Ils ont ensuite pu remplir une grille d’analyse des outils d’écriture, qui comportait certains critères permettant de juger des fonctionnalités de l’outil. Parmi ces critères, on compte la présence (ou l’absence) d’une section clavardage ou d’une section commentaires, la possibilité de visualiser l’historique des modifications, la possibilité de faire du partage d’écran, la facilité d’utilisation et l’ergonomie, le partage de documents, les avantages et les inconvénients. Au besoin, les grilles pouvaient être modifiées ou bonifiées par les participants.

Document de travail partagé : équipe 1

Document de travail partagé : équipe 2

Document de travail partagé : équipe 3

Une synthèse de l’ensemble des réponses des trois équipes de travail est présentée dans le document suivant:

Synthèse de l’activité d’écriture en mode collaboratif

Il est à noter que, bien que nous ne l’ayons pas utilisé lors de cette activité, Google+ Hangouts propose également une fonction permettant aux participants de se voir et d’échanger en mode synchrone.

Par la suite, les participants ont été invités à formuler des commentaires sur le déroulement de l’activité et sur l’expérience de collaboration en mode écriture. Ces observations peuvent servir de pistes pour la planification d’activités pédagogiques. Vous les trouverez ci-dessous :

Dans un premier temps, plusieurs participants ont mentionné leur intérêt concernant l’expérimentation de nouveaux outils, et une réflexion a été soulevée par rapport à l’évolution des fonctionnalités de ces derniers. En outre, comme l’utilisation de l’écriture collaborative en mode synchrone ou asynchrone comporte un haut potentiel pédagogique pour la « classe active » et la « classe inversée », l’expérimentation a permis à certains participants de se familiariser avec eux.

Par ailleurs, la planification est un aspect important pour assurer la réussite d’une activité d’écriture en mode collaboratif (ex. : création des comptes d’utilisation, documents à créer et partager, etc.). Un avantage est de centraliser les informations sur un même document.

Un participant a par la suite soulevé l’enjeu de la sécurité lors de l’archivage des documents sur un espace tel que Dropbox. La taille des équipes de travail a également été citée comme un élément important lors de ce type d’activité. Un autre participant a mentionné qu’il envisagerait pour sa part des équipes de cinq personnes ou moins et alternerait entre les modes synchrone et asynchrone.

Enfin, ces outils ont également un potentiel d’utilisation fort intéressant pour le travail à distance. Il est possible de distinguer des services tels que Google Drive qui étaient élaborés, au départ, pour la collaboration. De l’espace d’intégration de fichiers a par la suite été proposé. De leur côté, des espaces comme Dropbox sont plutôt pensés pour le stockage de fichiers volumineux et la conservation des données. La collaboration se réalise donc moins directement.

Laboratoire VTÉ – CÉDIT étape 2

Laboratoire VTÉ – CÉDIT étape 2 from Vitrine technologie-éducation

Lien vers le wiki : http://cedit.labovte.ep.profweb.qc.ca/index.php/Accueil

Pour la rencontre suivante, on a ensuite demandé aux participants de télécharger le gratuiciel C-Map Tools afin de pouvoir expérimenter la conception de cartes conceptuelles de manière collaborative et en mode synchrone.

Voici les informations de préparation à l’étape 3 du laboratoire sur le wiki.

Les documents de référence et les signets à consulter sont également disponibles à cet endroit. Il est possible de rajouter des liens intéressants, ses propres signets et ses réflexions.

Fin du laboratoire : 13 h 30

À propos de l'auteur

Yves Munn

Yves Munn est chargé de projets pédagonumériques à l’Université du Québec à Montréal. Il bénéficie d’un parcours professionnel riche et varié depuis plus de 35 ans. Membre de la Commission de l’enseignement et de la recherche universitaire (CÉRU) du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) du Québec, Yves Munn est également connu pour ses réalisations en tant que conseiller pédagogique en apprentissage en ligne et de réalisateur pour le service des affaires publiques et de l’information de la Société Radio-Canada. De 2012 à 2014, il a été conseiller technopédagogique pour la Vitrine technologie-éducation. Grâce à sa riche expérience, Yves Munn a développé une expertise pointue en matière de pédagogie et d’innovation au service de l’enseignement et de l’apprentissage. Il est également reconnu pour sa veille pédagogique active en éducation supérieure.

S’abonner
Notification pour
guest

4 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Nicole Perreault
Nicole Perreault
14 mars 2011 16h26

Voilà maintenant plusieurs années que je préconise le recours aux TIC en Sciences humaines : c’est le programme qui rejoint le plus grand nombre d’étudiants au collégial et il se prête très bien à des activités d’apprentissage actif. Le récit d’Hélène, Jocelyne et Bernard illustre on ne peut plus clairement la pertinence d’exploiter les TIC dans ce programme par le biais ici d’une activité de résolution de problèmes. L’impact de l’activité ne s’est pas fait attendre ; il se traduit, entre autres, par une motivation et réussite accrues. Bravo et merci pour ce récit qui, je l’espère, fera beaucoup de petits !

Claudette Ouellette
Claudette Ouellette
14 mars 2011 18h48

Déjà, on voit chez les étudiants poindre un intérêt accru à la matière ce qui a pour effet d’améliorer leur réussite du cours. C’est une belle réussite.

Félicitations à vous trois.

Isabelle Delisle
Isabelle Delisle
15 mars 2011 16h41

Voilà un très bel exemple d’intégration. J’ai envoyé le lien au Département de mathématiques ici!

Michel Vincent
Michel Vincent
6 avril 2011 17h26

Merci pour cet exemple en sciences humaines. C’est rare qu’on voit des exemples concrets comme celui-ci.