Mon projet de plateforme technopédagogique

J’aimerais vous présenter le fruit d’une initiative technopédagogique personnelle qui a débuté à l’époque de la grève étudiante en 2012 (Printemps érable). Je n’en étais pas à ma première expérience. Depuis le début des années 90, je m’amusais à créer des programmes informatiques pour mes étudiants, surtout pour créer des jeux-questionnaires et des puzzles en classe. Lorsque mon institution vint à offrir l’accès internet, ce ne fut pas long que j’hébergeai un site web où mes contenus de cours étaient disponibles. Bien entendu, il fallait tout coder en HTML, c’était long, pénible et ardu et les pages étaient plutôt statiques.  Vinrent les systèmes de gestion de contenu tels que Joomla, Drupal et WordPress. J’ai essayé aussi certaines plateformes pédagogiques telles que Moodle. Toutes étaient intéressantes, mais rien ne me convenait totalement.

Durant ce Printemps érable, je me suis questionné plus qu’à l’habitude sur mes besoins en tant que pédagogue et sur ceux de mes étudiants. Je suis d’une certaine façon en compétition avec l’agenda chargé de mes étudiants. Bien entendu, je voulais m’assurer qu’ils passent le plus de temps possible à revoir les notions vues en classe et à pratiquer. Je souhaitais aussi capter au maximum leur attention. Enfin, je voulais également avoir des rétroactions sur l’engagement des étudiants dans mes cours. Ont-ils fait les jeux-questionnaires proposés? Se préparent-ils aux cours, tel que requis dans mon agenda? De tels outils existaient déjà, mais je désirais pousser mon expérimentation plus loin.

Après un nombre incalculable d’heures de programmation, je suis arrivé à un programme qui me plaisait, mais surtout, qui a plu instantanément à mes étudiants dès la reprise des cours. J’ai nommé la plateforme SchoolBlinks, en guise de « clin d’oeil » à l’apprentissage traditionnel. Bien entendu, je l’ai peaufinée avec les années, jusqu’à offrir dernièrement une version mobile.

Mes sondages personnels en témoignent : mes étudiants apprécient beaucoup la plateforme et ils sont unanimes. Les qualités qui s’en dégagent sont :

• La facilité d’appropriation (15 minutes pour les étudiants – 1 heure pour l’enseignant).
• La rapidité de mise en ligne des contenus (capsules web, fichiers, vidéos, etc.).
• L’interactivité entre les étudiants, avec l’enseignant; avant, pendant et après les séances de formation.
• La possibilité de rétroaction quant à l’engagement des étudiants dans mon cours.
• La facilité pour les étudiants de visiter et re-visiter des contenus. Puisque la plateforme est hébergée sur Internet, ils y ont accès partout, que ce soit au Cégep, à la maison ou ailleurs dans le monde.

Les jeux-questionnaires formatifs sont particulièrement utilisés et permettent de vérifier les acquis des étudiants tout au long de la session, et ils m’amènent naturellement à renouveler ou à mettre à jour mes méthodes pédagogiques en classe.

L’outil est très intéressant pour les enseignants qui donnent leurs prestations de cours dans un labo informatique, mais il peut très bien servir dans un contexte de pédagogie inversée ou de formation à distance.

Où en suis-je? Cela fait maintenant 3 ans que j’utilise cette plateforme et que je la peaufine pour tous mes cours. D’abord par souci d’expérimentation, mais aussi par désir de partager mon expérience avec mes collègues.

Êtes-vous curieux d’en connaître le fonctionnement? Entrez dans ma salle de cours! Vos commentaires seront vraiment appréciés. Vous trouverez aussi 2 capsules vidéo qui compléteront cette première introduction.

Écran d’accueil de SchoolBlinks

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