Le fait que des ordinateurs lisent le contenu des courriels électroniques ne devrait pas surprendre les utilisateurs de Gmail et Facebook qui trouvent une liste discrète de publicités portant sur des thèmes identiques à ceux apparaissant dans leurs messages.
Mais, depuis l’adoption aux États-Unis du Patriot Act, c’est l’ensemble des communications électroniques, y compris celles de l’étranger, qui peuvent faire l’objet d’une surveillance.
Doit-on pour autant bannir l’utilisation de services d’hébergement gratuit de courriel et d’applications en ligne, comme GoogleDocs? Car dès que l’information circule, la nature même de la toile fait en sorte que le lieu d’hébergement des données ne garantit aucunement la confidentialité des informations.
Les enseignants doivent-ils apprendre à leurs étudiants à censurer leurs textes? Faut-il se soucier d’éviter certains sujets sensibles? Ou verse-t-on dans la paranoïa? Cette chronique, tirée du 23e épisode de Réseau TIC, le magazine de veille de la Vitrine Technologie-Éducation, révise les enjeux liés à la surveillance électronique d’Internet.
L’oncle Sam dans votre classe
Quelques hyperliens mentionnés dans la capsule
- « Le « Patriot Act » des États-Unis et la Loi antiterroriste du Canada : principales différences entre les deux approches législatives », Bibliothèque du Parlement canadien, service d’information et de recherche parlementaire, dossier en format PDF.
- Le projet Edvige, l’équivalent français du « Patriot Act ».
En complément de cette chronique, la version complète de l’épisode offre une entrevue avec Andrée Beaudin-Lecours sur le thème de l’identité numérique.
Vous préoccupez-vous de la possibilité de surveillance électronique dans le cadre des activités réalisées en classe ou êtes-vous d’avis qu’on ne doit pas verser dans la paranoïa? Faites-nous part de votre opinion en ajoutant un commentaire.