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4 avril 2014

Pourquoi serait-il avantageux d’ouvrir un atelier de type « Fab Lab » dans un collège ?

Ce texte a initialement été publié par la Vitrine technologie-éducation sous licence CC BY-NC-SA 3.0, avant la création d’Éductive.

Dans un monde où les outils technologiques et les machines de fabrication évoluent rapidement et sont de plus en plus accessibles à tous, pourquoi serait-il avantageux pour la communauté d’ouvrir un atelier de type Fab Lab dans un collège ?

Le mardi 15 avril prochain, de 13 h à 16 h, le Collège de Bois-de-Boulogne, en collaboration avec la Vitrine technologie-éducation et Fab Labs Québec, vous invite à répondre à cette question et à explorer de nouvelles façons de créer, d’apprendre et d’innover ensemble.

Pour qui ?

Les gens de tous âges de la communauté du Collège et du quartier environnant, étudiants actuels, futurs et anciens, enseignants, retraités, acteurs du développement économique et communautaire, entrepreneurs, gens créatifs, artistes, curieux et « patenteux » !

Les Fab Labs, c’est quoi ?

Les Fab Labs (Fabrication Laboratories) sont un réseau mondial d’ateliers collectifs locaux connectés entre eux, qui rendent possible l’invention en donnant aux individus l’accès à des outils de fabrication numérique, tels que les imprimantes 3D et les découpeuses laser. Ces ateliers citoyens de fabrication numérique sont en plein essor planétaire. Mouvement d’envergure né au Massachusetts Institute of Technology (MIT) il y a plus de 10 ans, le Fab Lab offre la possibilité à tous de fabriquer des objets de tous genres, pour eux-mêmes ou pour la collectivité, dans un esprit de partage de la connaissance et grâce à un accès ouvert à des équipements spécialisés.

Le Collège de Bois-de-Boulogne, la Vitrine technologie-éducation et Fab Labs Québec vous proposent d’explorer cet univers émergent et d’évaluer les possibilités de créer ensemble un Fab Lab pour votre quartier. Des activités d’échange et de partage, un parcours de connaissances et un World Café vous attendent !

Quand : Le 15 avril 2014 de 13 h à 16 h.

 : Salle R -135, pavillon Ignace-Bourget du Collège de Bois-de-Boulogne, 10500, avenue de Bois-de-Boulogne à Montréal.


Mot-clé sur Twitter : #FabLabBdB

À propos de l'auteur

Yves Munn

Yves Munn est chargé de projets pédagonumériques à l’Université du Québec à Montréal. Il bénéficie d’un parcours professionnel riche et varié depuis plus de 35 ans. Membre de la Commission de l’enseignement et de la recherche universitaire (CÉRU) du Conseil supérieur de l’éducation (CSE) du Québec, Yves Munn est également connu pour ses réalisations en tant que conseiller pédagogique en apprentissage en ligne et de réalisateur pour le service des affaires publiques et de l’information de la Société Radio-Canada. De 2012 à 2014, il a été conseiller technopédagogique pour la Vitrine technologie-éducation. Grâce à sa riche expérience, Yves Munn a développé une expertise pointue en matière de pédagogie et d’innovation au service de l’enseignement et de l’apprentissage. Il est également reconnu pour sa veille pédagogique active en éducation supérieure.

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Mathieu Noppen
Mathieu Noppen
27 novembre 2013 15h35

Très belle façon de voir la progression et pas seulement le travail final.
Une bonne façon de montrer aux jeunes – et aux moins jeunes – que les TIC peuvent jouer un rôle dans l’apprentissage.
Je suggère souvent à mes élèves d’utiliser Google Drive, mais je n’avais jamais pensé à l’utiliser de cette façon.
Une bonne piste de réflexion.

Luc Desautels
Luc Desautels
18 novembre 2013 15h52

Super! Je n’avais pas pensé à utiliser Google Drive pour un travail individuel, quelle bonne idée.

Je serais intéressé à connaître les six étapes de ce travail demandé à vos étudiants et étudiantes; je serais aussi intéressé à consulter la grille d’évaluation dont vous vous servez pour corriger.

Merci d’avance,

Nicole Perreault
Nicole Perreault
18 novembre 2013 19h59

Bravo Jules pour ce récit. L’activité pédagogique que tu proposes comporte effectivement de nombreuses qualités : elle est une solution intéressante pour prévenir le plagiat, mais elle permet aussi d’évaluer le processus et non pas uniquement le « produit final » d’un travail. Je présente maintenant ton activité dans toutes les présentations que je fais sur le plagiat. Bravo encore ! Nicole

Jules Massé
Jules Massé
18 novembre 2013 20h22

Bonjour Luc,
Voici le lien vers mon document pour Philo et rationalité de l’hiver dernier.

Modèle de document https://docs.google.com/document/d/10nGbwWBl5MkjIp6Dlz_aJP7q5PHme-DjQSyoppjShWM/edit?usp=sharing

https://docs.google.com/document/d/10nGbwWBl5MkjIp6Dlz_aJP7q5PHme-DjQSyoppjShWM/edit?usp=sharing

N’hésitez pas à commenter (ici ou par courriel). Je vais redonner ce cours la session prochaine et c’est bien sûr perfectible.

Salutations,
Jules

Emmanuelle Bourdon
Emmanuelle Bourdon
28 mai 2014 17h57

Je suis heureuse de consulter ce site pour la première fois tout en y trouvant exactement ce que je recherchais. Une bonne idée et, surtout, des gens avec un même souci. Il n’est pas simple de motiver les étudiants des programmes techniques (Soins préhospitaliers d’urgence) à réaliser des dissertations avec rigueur dans les cours de concentration. Ils ne sont pas enclins à transférer les méthodes apprises en cours de philosophie ou de français. Plusieurs ont le réflexe de «copier-coller» les idées des notes de cours, surtout si elles sont disponibles sur une présentation PPT. L’approche présentée en étape semble pouvoir générer la motivation et le réflexe de rigueur: un petite bouchée de travail, une rétroaction, une petite bouchée de travail, une rétroaction. De plus, je travaille présentement avec une clientèle poursuivant un cheminement en reconnaissance d’acquis où le travail se fait seul à la maison. Plusieurs candidats sont inquiets face à leur compétence et à leur capacité. Ils cherchent à être validés. L’idée du travail collaboratif en utilisant Google Drive pourrait être excellente pour leur permettre de créer des liens avec des pairs et d’obtenir une validation, tout en étant supervisés par l’enseignant. Merci M. Massé!

Jules Massé
Jules Massé
29 octobre 2014 12h14

Voir réponse plus bas.

Alexandre Enkerli
Alexandre Enkerli
26 novembre 2014 19h26

Jules disait: «Je vais redonner ce cours la session prochaine et c’est bien sûr perfectible.»
Alors, comment ça s’est passé?

Jules Massé
Jules Massé
27 novembre 2014 0h27

Bonjour Alexandre,
Oui, ça se passe bien et je poursuis dans la même voie. J’ai remarqué que le test d’authenticité (mentionné au no 5) encourage les étudiants à parler de ce qu’ils comprennent et à comprendre ce dont ils parlent. J’ai donc transformé ce test en « soutenance manuscrite » et je l’ai rendu obligatoire pour tous. Je fais cette activité au dernier cours (jour de la remise de la dissertation). Les étudiants font leur dissertation à leur rythme, durant les 3 dernières semaines, mais je m’assure que c’est bien eux qui font le travail en leur posant quelques questions auxquelles ils doivent répondre (par écrit, manuscrit) sans aucune aide. Cette soutenance n’est pas évaluée, mais sert seulement (par comparaison) à m’assurer que l’étudiant est bien l’auteur de son travail et qu’il comprend ce dont il parle dans sa dissertation. L’attitude des étudiants change: je vois mieux (et plus rapidement) ce qu’ils comprennent ou ce qui pose problème. Je crois que l’étudiant cherche moins à masquer ses lacunes et davantage à s’améliorer réellement, car il ne peut pas faire semblant lors de la soutenance manuscrite.
J’ai aussi resserré les liens entre les activités formatives et leur réinvestissement intégral dans le travail final. Les étudiants apprécient beaucoup.
Salutations,
Jules