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29 mai 2019

Le tableau blanc interactif, un outil qui se prête à bien des applications pédagogiques

Ce texte a initialement été publié par Profweb sous licence CC BY-NC-ND 4.0 International, avant la création d’Éductive.

Elles ont en commun l’enseignement des mathématiques ainsi que leur grand intérêt pour les technologies. Bien que chacune enseigne dans un programme différent, Marie Claude en Sciences de la nature et Francine en Sciences humaines, elles ont une approche pédagogique semblable que nous présentons dans ce récit.

Qu’est-ce qui vous a amenées à intégrer les TIC?

En plus de notre grand intérêt personnel pour les technologies, l’arrivée d’étudiants qui demandent d’être en présence d’activités signifiantes et dynamiques nous a amenées à intégrer graduellement certains logiciels spécifiques dans les laboratoires, puis dans les cours. Cette intégration a été facilitée par notre organisation qui met à notre disposition des classes branchées ainsi que des outils et des logiciels performants.

Pouvez-vous résumer l’intégration pédagogique des TIC dans votre pratique?

Il nous semble essentiel de créer un climat d’apprentissage dynamique dans nos cours et d’habiliter nos étudiants à utiliser les technologies dans le cadre de leurs activités quotidiennes:

  • écrire des rapports avec Word;
  • éditer des équations avec MathType;
  • faire du calcul symbolique avec Maple;
  • utiliser les diverses fonctions d’Excel et traiter des données statistiques avec Statview.

Dans ce cadre, il nous fallait un environnement d’apprentissage en ligne. DECclic est apparu la solution idéale pour :

  • gérer les équipes et encadrer leurs travaux à l’aide du forum; en lisant l’ordre du jour et le compte-rendu déposés, il est facile de suivre l’évolution des travaux et d’intervenir au besoin. (Ce suivi est possible en Sciences de la nature puisqu’il n’y a que quatre équipes. En Sciences humaines, le suivi est beaucoup plus global.);
  • effectuer une correction formative;
  • créer des espaces de clavardage;
  • déposer de la documentation pertinente (textes relatifs au cours, recherches effectuées, procédure de rédaction du rapport, etc.);
  • communiquer avec les étudiants.

Tableau intéractif utilisé lors d’un cours.

Depuis trois ans, notre pratique s’est modifiée en classe avec l’avènement des tableaux blancs interactifs. Quelle merveille de pouvoir projeter le contenu de notre écran d’ordinateur, mais surtout de pouvoir surligner, encercler, ajouter de l’information en lien avec ce qui est présenté! Pour une enseignante, c’est fantastique, mais quand on voit les étudiants travailler directement à l’écran, c’est vraiment génial.

Grâce à cet outil, il devient facile de modifier nos activités pour y ajouter une dimension plus collaborative. On peut, par exemple, présenter un gabarit aux étudiants et leur demander de le compléter à la suite de travaux en équipes; demander aux étudiants de faire un exercice avec Excel; présenter les solutionnaires; aborder avec les étudiants les notions plus difficiles ou aller chercher des éléments d’informations sur le Web et annoter sur le tableau blanc.

Toutes ces intégrations font en sorte que nous n’avons plus un cours qui se vit sans l’usage des technologies, excepté l’examen.

Y a-t-il eu une incidence sur la motivation ou sur la réussite des étudiants?

On n’a pas réalisé d’étude statistique, mais l’impression est bonne et les étudiants apprécient l’usage des TIC. La facilité avec laquelle ils s’approprient les nouvelles technologies est évidente et on peut dire qu’ils se considèrent égaux à nous lorsqu’il est question de technologie, bien qu’ils respectent notre expertise disciplinaire.

Au niveau des apprentissages, la présentation dynamique des informations facilite la compréhension des étudiants. Ils vont plus rapidement à l’essentiel et proposent eux-mêmes des problèmes et des solutions. Si on ajoute le fait qu’on apprend davantage lorsqu’on explique aux autres ou que l’on est mentalement actif, on peut induire que l’usage du tableau blanc, associé à des activités collaboratives, améliore les apprentissages. Bien que ce soit plus exigeant en termes d’implication, d’engagement et d’analyse, ils embarquent. Que demander de plus?

Mais, qu’en est-il du temps d’appropriation de la technologie?

Notre appropriation s’est réalisée de manière graduelle et les TIC font dorénavant partie de notre vie pédagogique. Au début c’est exigeant, mais on gagne du temps à moyen terme. Avec le DECclic, on peut aussi dire que la planification est facilitée et qu’il est très simple de modifier un cours pour l’adapter à un nouveau contexte. Nous sommes davantage disponibles, nous perdons beaucoup moins de temps et il est plus facile de répondre aux questions des étudiants.

Au niveau technologique, le plan B n’est plus nécessaire puisque les outils sont de plus en plus fiables et que les services du Carrefour pédagogique sont excellents (aide technique au besoin, aide pour l’utilisation du DECclic, Centre techno-pédagogique pour aider les étudiants, réseau sans fil dans l’ensemble du collège, etc.).

Qu’entrevoyez-vous comme prospectives à moyen terme?

Au niveau technologique, nous espérons qu’il devienne plus facile d’éditer des formules mathématiques dans les différentes applications logicielles. La disponibilité d’un portable par étudiant devrait également modifier nos manières de faire en classe.

En ce qui nous concerne, nous aimerions augmenter le nombre d’activités dans lesquelles les étudiants construisent leurs apprentissages.

Avez-vous des idées à nous suggérer? Utilisez-vous le tableau interactif en classe et, si oui, quelles sont les utilisations que vous en faites? N’hésitez pas à rédiger un commentaire pour nous faire part de vos suggestions et de vos expériences.

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