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1 mai 2025

Tableau collaboratif en soutien à la pédagogie active – conseils et exemples d’activités pour bien démarrer

Un tableau collaboratif est un espace virtuel qui prend la forme d’un grand canevas qui vous permet d’interagir avec votre classe de manière synchrone ou asynchrone, autour d’activités ou de contenus disciplinaires. Il s’utilise aussi bien en formation à distance qu’en présentiel, pourvu que les personnes étudiantes aient accès à un appareil électronique et à une connexion internet. J’aborde ici le sujet des tableaux collaboratifs sous la perspective de la pédagogie active, avec l’intention de vous fournir des conseils et des ressources pour vos 1res expériences avec cet outil polyvalent.

Qu’est-ce que la pédagogie active? 

De nombreux auteurs et autrices ont tenté de définir la pédagogie active depuis son apparition dans la littérature scientifique à la fin des années 1980.

On présente le plus souvent la pédagogie active – ou l’apprentissage actif – comme un processus se réalisant par la participation à des activités collaboratives ou à des discussions en groupe et qui amène les apprenants et les apprenantes à recourir à des processus cognitifs de haut niveau [en anglais]. Ainsi, l’apprentissage actif repose sur des activités collaboratives qui amènent les personnes étudiantes à «analyser», «évaluer» et  «créer», selon la taxonomie révisée de Bloom.

Plus récemment, en 2021, Doug Lombardi, Thomas Shipley et une vaste équipe de recherche ont publié The Curious Construct of Active Learning [en anglais]. Dans leur représentation de l’apprentissage actif, la personne étudiante a de nombreuses interactions avec:

  1. la personne enseignante
  2. les contenus disciplinaires
  3. ses collègues de classe ou coéquipiers et coéquipières

De plus, (4) la personne étudiante est amenée à réfléchir sur ses apprentissages et les stratégies d’apprentissage employées.

Les interactions de la personne étudiante pendant l’apprentissage actif (Figure traduite et adaptée de Lombardi et al., 2021 [en anglais])

Les interactions entre les collègues de classe, avec la personne enseignante et les contenus disciplinaires sont des éléments clés de l’apprentissage actif. De plus, pour qu’une activité d’apprentissage se retrouve dans la zone «active», il faut prévoir un volet métacognitif par lequel la personne étudiante pourra réfléchir sur ses apprentissages et les stratégies employées. Pour ce faire, on peut distribuer un questionnaire d’autoévaluation après une activité ponctuelle ou encore recourir au journal de bord pour des activités se déroulant sur plusieurs cours.

Table des matières

Conseils pour bien débuter avec un tableau collaboratif

Apprivoiser le tableau collaboratif demande un certain temps avant que les personnes étudiantes – et les personnes enseignantes aussi – deviennent à l’aise avec l’outil. On peut explorer les fonctionnalités de base en 15 minutes. Pour s’approprier la navigation et gagner en efficacité en utilisant les raccourcis clavier, il faut environ 60 minutes, selon mon expérience avec différents groupes. Si vous planifiez utiliser le tableau collaboratif, mon 1er conseil serait de le faire pour au moins 2 activités durant la session, pour «rentabiliser» le temps investi dans la prise en main de l’outil.

Cela dit, le tableau collaboratif est un outil polyvalent [en anglais] qui permet d’accueillir une grande variété d’activités. Il pourrait être introduit avec l’intention de développer la compétence numérique des personnes étudiantes.

Introduire progressivement le tableau collaboratif

Une erreur fréquente consiste à introduire le tableau collaboratif tout en demandant aux personnes étudiantes de réaliser une tâche relativement complexe durant une activité collaborative avec des collègues qu’elles ne connaissent pas… Les élèves dans une telle situation devront composer simultanément avec l’apprentissage de nouveaux contenus, l’utilisation d’un nouvel outil et le travail avec de nouveaux collègues. Les élèves risquent de se retrouver rapidement en surcharge cognitive.

Introduisez plutôt le tableau collaboratif progressivement, en commençant par une activité simple et bien structurée. Par exemple, tenez une activité brise-glace qui permet aux étudiantes et étudiants d’utiliser les fonctionnalités de base (importation d’images, dessin, etc.) sans devoir effectuer un travail soutenu.

Dans mon cas, je demande de créer une fiche contenant des informations personnelles. Le 1er volet se déroule en classe: chaque personne étudiante réalise un court entretien avec un ou une collègue et rapporte ensuite ses propres propos dans le tableau collaboratif dans des espaces préformatés (boîtes de texte). Je suis disponible pour répondre aux questions techniques durant tout ce volet. Le 2e volet se déroule à la maison: les personnes étudiantes terminent leur fiche à leur rythme en explorant les fonctionnalités plus créatives (photos, dessins, formes géométriques, etc.). Le tout forme une grande mosaïque où toutes et tous se retrouvent.

Exemple d’activité brise-glace pour introduire le tableau collaboratif (environ 75 minutes)

  1. La personne enseignante introduit le tableau collaboratif et ses fonctionnalités de base. (10 min)
  2. La personne enseignante présente l’activité et des exemples du résultat recherché. (5 min)
  3. En équipe de 2, les élèves réalisent un court entretien. (10 min)
  4. Individuellement, chaque élève rapporte ses propos dans le tableau collaboratif. (20 min)
  5. À la maison, chaque élève termine sa fiche personnelle avec différents éléments visuels. (30 min)

Exemple de fiche personnelle d’une étudiante

Créer un environnement propice à l’apprentissage

Le canevas du tableau collaboratif peut rapidement devenir un environnement chaotique lorsqu’une classe complète y travaille simultanément! Une personne étudiante y verra les pointeurs de ses collègues se déplacer sur son écran. Elle y verra aussi apparaitre des notes adhésives, des images ou du texte. Si l’environnement n’est pas organisé adéquatement, il peut devenir perturbant et nuire carrément à l’apprentissage.

Solutions

  • Laisser de l’espace entre les zones de travail
    Si toute la classe doit travailler dans un seul et même canevas, attribuez aux équipes des zones de travail en prévoyant de grandes «marges». Chaque équipe pourra travailler dans sa zone sans voir les zones des autres équipes à l’écran.
  • Limiter le nombre de personnes actives dans un tableau
    Une équipe devrait compter un maximum de 8 à 10 personnes par tableau collaboratif ou par zone de travail. Pour réduire davantage le niveau d’activité, identifiez 2 secrétaires par équipe. Ces personnes seront responsables de saisir des informations dans le tableau. Les autres membres de l’équipe participeront à l’activité en communiquant oralement.
  • Désactiver les pointeurs pour un environnement plus calme
    Certains outils collaboratifs permettent de masquer les curseurs des autres, évitant ainsi la distraction visuelle.

Planifier le suivi de la participation des étudiants

L’un des inconvénients du tableau collaboratif est qu’il fournit peu ou pas du tout de données d’apprentissage (date de connexion, réalisation d’activités, consultation/téléchargement de fichiers, etc.). De plus, si les élèves accèdent au tableau de manière anonyme, il est difficile de savoir qui a réellement contribué à un tableau et dans quelle mesure. En comparaison, Moodle permet un suivi détaillé de la participation ou de la progression des personnes étudiantes. Il faut donc planifier le suivi qui sera nécessaire dans le tableau collaboratif.

Solutions

  • Sans l’exiger, encourager les personnes étudiantes à se créer un compte
    Dans des outils comme Miro, on peut faire le suivi des activités des personnes connectées. Ainsi, dans les outils administratifs, vous pourrez consulter la date de dernière connexion et faire des relances selon les attentes de participation. Parmi les personnes qui auront un compte, vous pourrez aussi connaître celles qui ont, par exemple, déposé des commentaires. Avant de suggérer à vos élèves de se créer un compte sur Miro, toutefois, il est préférable de vous renseigner auprès du comité responsable de la protection des renseignements personnels dans votre collège.
  • Demander aux personnes étudiantes d’identifier leurs contributions
    • Demandez aux personnes étudiantes d’ajouter leurs initiales à chacune de leurs contributions.
    • Des notes adhésives de différentes couleurs peuvent être utilisées avec la même intention.

      Différentes couleurs de notes adhésives permettent de distinguer les contributions de chacun des membres d’une équipe

    • Dans Miro, une fonction permet d’afficher automatiquement le nom de la personne qui a créé une note adhésive, si cette personne a un compte.

      Sur Miro, un bouton permet de faire afficher le nom de l’auteur ou de l’autrice d’une note adhésive, si cette personne a un compte.

  • Définir des attentes claires
    Avant l’activité, présentez explicitement au groupe quelles sont vos attentes et comment la participation sera suivie.

Éviter le visionnement de vidéos en direct 

La majorité des tableaux collaboratifs permettent d’intégrer des contenus audiovisuels. Mais dans un cours à distance, le visionnement en groupe d’un même contenu donne rarement des résultats heureux! La vidéo sera saccadée et manquera de fluidité. Ces interférences peuvent nuire à la concentration et à l’apprentissage.

Solutions

  • Visionnement individuel suivi d’une discussion
    Demandez aux personnes étudiantes d’effectuer le visionnement du contenu de manière individuelle. Réunissez-les ensuite en équipe dans le tableau collaboratif pour tenir une discussion ou une activité collaborative au sujet du contenu.

Recueillir la rétroaction des étudiants

Obtenir des commentaires des personnes étudiantes est grandement utile pour apporter des ajustements et améliorer l’expérience d’utilisation des élèves. Pour ce faire, vous pouvez prévoir des moments (à la fin d’un cours ou d’une activité) pour poser des questions rapides au groupe (par exemple,«Comment évaluez-vous (de 1 à 5) votre expérience avec le tableau et pourquoi?»). Vous pouvez aussi transmettre un sondage en ligne pour recueillir un score d’appréciation et des commentaires de manière anonyme.

Exemples d’activités soutenues par le tableau collaboratif

Remue-méninge

Le remue-méninge est une activité d’idéation à laquelle vous pouvez recourir en début de projet pour faire émerger de nouvelles possibilités ou des pistes de solution. Avec les notes adhésives (Post-It en version numérique), le tableau collaboratif est un outil de choix pour réaliser cette activité. Pour garantir l’efficacité de l’activité, cadrez-la avec des consignes claires incluant une question de travail. Les personnes étudiantes devraient formuler leurs idées sous forme de phrases complètes débutant par un verbe, sans porter de jugement sur les idées émises, afin d’encourager un flot libre et productif.

L’un des défis majeurs du remue-méninge n’est pas tant la génération d’idées que leur organisation et leur catégorisation. Le tableau collaboratif simplifie cette tâche en permettant de déplacer les notes facilement et de les regrouper en différentes catégories principales.

Une fois les idées classées, des outils de vote intégrés au tableau ou même de dessin permettent aux élèves d’identifier collectivement les propositions les plus pertinentes. Cela aide à distinguer par exemple les idées les plus réalistes ou pertinentes de celles qui sont plus «folles» ou qui nécessitent plus de réflexion.

Enfin, certains tableaux collaboratifs comme Miro intègrent des outils d’intelligence artificielle (IA) capables de produire une synthèse des contributions pour les prochaines étapes du projet. Par ailleurs, on peut produire une synthèse d’un ensemble de notes adhésives avec un outil d’IA (comme ChatGPT 4o) en soumettant une capture d’écran des notes créées sur n’importe quel tableau collaboratif.

Évaluation des connaissances préalables

Encore avec l’objectif de faire une collecte d’informations, vous pouvez trouver utile d’évaluer les connaissances préalables de vos élèves sur un sujet donné. Ceci vous permettra d’adapter votre enseignement aux connaissances de la classe. Pour ce faire, le tableau collaboratif est très bien adapté à une activité SVA. Cette activité repose sur 3 colonnes:

  • S (Ce que je sais):
    Au début de l’activité, les personnes étudiantes énumèrent en équipe leurs connaissances initiales sur le sujet et les listent dans la 1re colonne.
  • V (Ce que je veux savoir):
    Les personnes étudiantes identifient ensuite les points qu’elles souhaitent approfondir ou clarifier et les identifient dans la 2e colonne.
  • A (Ce que j’ai appris):
    À la fin d’un module ou d’un chapitre, les personnes étudiantes complètent la 3e colonne en notant les nouvelles connaissances acquises.

L’activité SVA permet non seulement d’évaluer les acquis de départ, mais aussi de stimuler la curiosité des élèves en leur donnant un rôle actif dans leur apprentissage. Elle se réalise sur papier ou à l’aide d’un tableau collaboratif, permettant ainsi aux élèves de comparer leurs réponses et d’alimenter une discussion constructive.

Variante: évaluation des préconceptions

Vous pouvez aussi réaliser une activité d’évaluation des préconceptions des personnes étudiantes.

Par exemple, dans un cours sur l’environnement où il est question d’écologie, vous pourriez poser la question: «Qu’est-ce que le concept d’environnement signifie pour vous?» Ce concept étant polysémique, les réponses seront variées et refléteront des perceptions multiples. Certaines personnes évoqueront des aspects écologiques, d’autres parleront de leur milieu de vie ou encore d’enjeux climatiques.

À partir des contributions de la classe inscrites dans le tableau collaboratif, vous pourrez clarifier ou compléter les définitions proposées afin de converger vers une définition commune du concept «environnement». Vous travaillerez ainsi en mode «inductif», c’est-à-dire en débutant par une collection d’exemples et d’observations pour ensuite passer à une définition plus générale et englobante.

Carte conceptuelle

La carte conceptuelle est un outil visuel qui permet de représenter un groupe d’idées ou de concepts sur un sujet donné. C’est une activité classique particulièrement bien adaptée au tableau collaboratif. Dans une carte conceptuelle, les concepts sont disposés dans des boîtes reliées entre elles par des verbes qui établissent les relations logiques entre les concepts [PDF].

On peut utiliser la carte conceptuelle pour une activité ponctuelle lors d’une période de cours. Toutefois, demander aux personnes étudiantes de construire une carte conceptuelle en équipe sur un sujet qu’elles ne maîtrisent pas représente une tâche exigeante! Une variante plus simple consiste à leur fournir une structure de carte incomplète. Certains concepts sont déjà inscrits et les élèves doivent retrouver les notions ou les verbes qui manquent. Cette variante est mieux adaptée à une activité de 60 à 90 minutes en classe.

Vous pouvez aussi créer avec vos élèves une carte conceptuelle qui s’enrichira au fil des cours. Dans ce cas, une 1re version sera bonifiée avec de nouveaux concepts et raffinée tout au long de la session. Ainsi, elle devient un outil de synthèse permettant de visualiser le développement des connaissances des personnes étudiantes.

Dans un contexte de pédagogie active, vous pourrez favoriser les échanges entre les membres des équipes pour permettre à chacune d’améliorer sa carte conceptuelle.

Diagramme de flux

Le diagramme de flux est une représentation visuelle d’un processus ou d’une séquence d’actions à l’aide de symboles normalisés (formes géométriques) et de flèches. Un exemple commun prend la forme d’un arbre de décision répondant à une question de départ.

Exemple de déroulement d’une activité

Supposons que vous voulez aider vos élèves à établir une procédure pour savoir s’il faut administrer une dose de naloxone (antidote qui contre les effets d’une surdose d’opioïdes) à une personne inconsciente.

Demandez aux équipes de construire un arbre de décision en questionnant un intervenant social ou une intervenante sociale sur des informations de l’environnement physique, les signes vitaux et autres indices à observer sur une personne trouvée inconsciente.

Exemple d’un diagramme de flux illustrant la création d’un épisode de baladodiffusion

Le tableau collaboratif est particulièrement aidant pour organiser les idées d’une manière visuelle et soutenir une équipe de travail lorsqu’elle explique sa démarche à la classe.

Approche par questionnement

L’approche par questionnement est une méthode qui vise notamment à mobiliser les connaissances des personnes étudiantes et à stimuler leur réflexion tout en les amenant à communiquer leur point de vue. Elle s’applique notamment après une série de lectures ou un module théorique. Pour atteindre ces objectifs, il faut favoriser des questions de réflexion, des questions de comparaison ou même des questions provocantes.

Exemple de déroulement d’une activité

Dans un cours de communication médiatique, vous pourriez demander aux élèves de comparer la baladodiffusion et la radiodiffusion afin d’établir comment l’une se distingue de l’autre.

  • Formation des équipes
    Les élèves sont répartis en groupes de 3 à 5 personnes. On attribue à chacune une question dans le tableau collaboratif. Les questions sont toutes différentes pour explorer le sujet.
  • Phase de réflexion individuelle
    Chaque élève prend un temps de réflexion en silence pour formuler ses idées (sur papier ou sur une note adhésive dans le tableau collaboratif).
    Cette étape permet d’activer les connaissances préalables et d’encourager une réflexion personnelle.
  • Échange en équipe
    Les membres du groupe partagent leurs idées et enrichissent leur compréhension mutuelle. Les élèves doivent organiser leurs arguments et extraire les points essentiels.
  • Synthèse et présentation
    Chacune des équipes prépare une réponse concise qui sera présentée à la classe. La personne enseignante anime la discussion en projetant le tableau collaboratif sur un grand écran. Elle encourage les échanges entre les étudiants et étudiantes et l’émergence de nouveaux points de vue.

Quel tableau collaboratif utiliser?

Une revue de littérature [en anglais] a permis d’établir un classement selon une vingtaine de critères d’outils collaboratifs tombant sous la définition de «tableau blanc collaboratif en ligne» (Online Collaborative Whiteboard Platforms) pour un usage en enseignement supérieur.

En 1re position, on retrouve Miro, qui obtient une note de 85%.

En 2e position, Conceptboard [en anglais], avec une note avoisinant les 76%.

On constate un écart important entre Miro et les autres outils.

Un total de 13 outils ont été comparés, incluant ExplainEverything [en anglais] et Microsoft Whiteboard.

Bien qu’il ait d’abord été conçu pour un usage en entreprise (pour le prototypage, le travail en équipe ou encore le remue-méninge), Miro s’intègre facilement à un contexte pédagogique. Il offre une vaste gamme de fonctionnalités et de modèles et contient des outils d’IA. Son interface est accessible entièrement en français. L’entreprise fondée en 2011 est bien établie et ne risque pas de mettre fin à ses activités prochainement.

L’un des avantages de Miro est qu’il est gratuit pour les établissements d’enseignement. Il suffit de posséder une adresse courriel institutionnelle et de fournir une preuve d’emploi pour obtenir un compte éducation. Ce type de compte permet de créer des équipes comptant un maximum de 100 membres (des personnes avec un compte ou anonymes), avec la possibilité de faire une demande pour élargir cette capacité à 200 membres.

Cet article est une adaptation d’un projet d’études réalisé dans le cadre de la maîtrise professionnelle en Technologie éducative de l’Université Laval. Il s’appuie notamment sur une recension d’articles et sur 3 entretiens avec des utilisateurs expérimentés du tableau collaboratif en enseignement supérieur.

L’utilisation du tableau collaboratif en soutien à la pédagogie active a fait l’objet d’un webinaire AQPC présenté en février 2025. L’enregistrement est disponible en ligne!

Ressources

Obtenir un compte Miro Éducation 

Miro Tutorial: Get Started In Just 3 Minutes (For Workshop Participants) [en anglais]

Idées d’utilisation de Miro, Université Laval

Bibliographie

Ahmmad, A., Moughal, I., Alexandru, C. A. et Constantin, A. (2021, 15-17 juin). Systematic review of Online Collaborative Whiteboard Platforms for Higher Education. Learning and Teaching Conference 2021, Edinbourg. [en anglais]

Freeman, S., Eddy, S. L., McDonough, M., Smith, M. K., Okoroafor, N., Jordt, H. et Wenderoth, M. P. (2014). Active learning increases student performance in science, engineering, and mathematics. Proceedings of the National Academy of Sciences, 111(23), 8410‑8415. [en anglais]

Handley, H. (2023). Best Practices for Using Online Interactive Whiteboards. The Journal of Applied Instructional Design, 12 (4). [en anglais]

Krathwohl, D.R. (2002). A Revision of Bloom’s Taxonomy, An Overview. Theory into Practice, 41(4), pp. 212-218. [en anglais]

Lombardi, D., Shipley, T. F., Astronomy Team, Biology Team, Chemistry Team, Engineering Team, Geography Team, Geoscience Team, and Physics Team, Bailey, J. M., Bretones, P. S., Prather, E. E., Ballen, C. J., Knight, J. K., Smith, M. K., Stowe, R. L., Cooper, M. M., Prince, M., Atit, K., Uttal, D. H., LaDue, N. D., McNeal, P. M., Ryker, K., St. John, K., Van Der Hoeven Kraft, K. J. et Docktor, J. L. (2021). The Curious Construct of Active Learning. Psychological Science in the Public Interest, 22(1), 8‑43. [en anglais]

À propos de l'auteur

Charles Désy

Titulaire d’une maîtrise en technologie éducative de l’Université Laval, Charles Désy est spécialiste en conception de formation, en production médiatique et en gestion de projet. Il enseigne la communication médiatique et la création de contenus à la Faculté de l’éducation permanente de l’Université de Montréal depuis une vingtaine d’années.

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1 Commentaire
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Nicole Perreault
12 mai 2025 12h29

Bravo et merci, Charles, pour cet article pertinent, inspirant et clair. Les nombreux exemples du recours au tableau collaboratif que tu proposes sauront sûrement intéresser des lecteurs et lectrices d’Eductive.