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17 août 2017

La gestion de classe à l’ère du numérique (partie 1) : Entre cohérence et tolérance

Ce texte a initialement été publié par Profweb sous licence CC BY-NC-ND 4.0 International, avant la création d’Éductive.

Ce dossier a été réalisé avec la collaboration d’Andréanne Turgeon, éditrice, Profweb.

Que doit faire l’enseignant avec les téléphones, tablettes et ordinateurs en classe? Est-il plus judicieux de les interdire, d’encadrer leur utilisation ou de les intégrer dans les activités d’apprentissage?

L’omniprésence des appareils mobiles soulève, chez de nombreux enseignants, une interrogation quant à la manière de réagir face à ces distractions potentielles. Plusieurs se demandent s’ils doivent intervenir, et comment. Peu importe votre niveau d’expérience en enseignement, il peut être intéressant d’explorer différentes stratégies pour assurer la cohérence entre votre pratique pédagogique et votre style de gestion de classe.

Ce dossier sur la gestion de classe à l’ère du numérique se divise en 3 parties. Chacune correspond à une étape de la démarche d’accompagnement que j’ai développée à titre de conseiller pédagogique. Vous serez amené à :

Cette 1re partie du dossier vous permettra de définir le climat de classe et de baliser un code de conduite par rapport à l’utilisation des appareils mobiles. Les conseillers pédagogiques pourront s’en inspirer pour offrir une démarche d’accompagnement orientée sur le respect des valeurs personnelles et de la posture pédagogique des enseignants du collégial.

La gestion de classe est un sujet qui peut être délicat et personnel. Les différentes conceptions pédagogiques et la peur du jugement de nos collègues, ayant plus ou moins d’expérience que nous, font en sorte que l’on échange rarement sur ce type de pratique.

Lorsque j’ai commencé ma carrière d’enseignant, j’ai été confronté à des modèles de gestion de classe qui ne correspondaient pas toujours à mes valeurs ou à mon approche pédagogique. J’ai donc cherché des repères pour créer un climat d’apprentissage attrayant pour les étudiants et pour moi-même.

À titre de conseiller pédagogique, j’ai reçu de nombreuses demandes d’enseignants par rapport à la manière de gérer les appareils numériques en classe. J’ai recensé différentes ressources et j’ai fini par développer une démarche d’accompagnement qui s’adapte aux différentes approches pédagogiques et à plusieurs styles de gestion de classe. Je vous la partage humblement, en espérant qu’elle puisse vous aider à établir un climat d’apprentissage cohérent avec vos objectifs pédagogiques et votre profil d’enseignant.

Objectifs

Au terme de cette 1re partie, vous serez en mesure :

  • D’accéder à des ressources pour définir le climat d’apprentissage à instaurer
  • D’apprécier une démarche permettant de définir votre seuil de tolérance
  • D’explorer des outils et stratégies d’intervention, comme le sociogramme

État de la question: la gestion de classe à l’ère du numérique

Aujourd’hui, les enseignants sont constamment confrontés à l’utilisation des appareils mobiles en classe par les étudiants et sont eux-mêmes appelés à intégrer des outils numériques pour soutenir l’apprentissage et l’enseignement. Le CEFRIO nous apprenait qu’en 2012, 64,9% des adultes de 18 à 24 ans possédaient un téléphone intelligent, comparativement à 31,5 % de l’ensemble des adultes québécois.

L’utilisation répandue des appareils numériques amène les enseignants et les institutions à se positionner sur différents enjeux. Elle peut également vous amener à adapter vos pratiques de gestion de classe, par exemple pour:

  • Gérer les distractions potentielles
  • Déterminer quelles sont les utilisations permises et à quel moment
  • Vous assurer que l’outil soit au service de la pédagogie (et non l’inverse)

Les modèles béhavioristes ou comportementalistes de gestion de classe

Gestion de classe : ensemble des stratégies et comportements des enseignants visant à créer un climat de classe propice à la socialisation, à l’autorégulation des étudiants, ainsi qu’à leur engagement (sur les plans comportemental, affectif et cognitif) dans des activités en lien avec les apprentissages du cours plutôt que dans d’autres activités. Source : Madona Moukhachen (2016)

La plupart des modèles théoriques liés à l’instauration d’un climat de classe propice à l’apprentissage découlent de visions béhavioristes ou comportementalistes de la gestion de classe. À ce titre, citons les modèles de Kounin (1970), Glasser (1986) et Gordon (1989). Ces modèles ont été développés bien avant l’apparition des outils numériques qu’utilisent actuellement les étudiants et les enseignants. Néanmoins, ils demeurent des cadres de référence pertinents pour réfléchir à sa propre gestion de classe par rapport au numérique:

  • Madona Moukhachen, conseillère pédagogique au Cégep Ahuntsic, présente un résumé de ces modèles et les utilise pour analyser un cas concret du collégial, dans lequel le téléphone intelligent devient une source de distraction et de désengagement pour une étudiante pendant un travail d’équipe.
  • PERFORMA offre un cours visant à transposer ces cadres théoriques dans la pratique enseignante dans le cadre du Diplôme de 2e cycle en enseignement au collégial (DE).

Les modèles d’intégration des outils numériques

Plusieurs chercheurs se sont intéressés à l’impact des outils numériques sur l’apprentissage.Des modèles de gestion de classe dans un contexte d’intégration des TIC existent également. Parmi ceux-ci, notons le modèle ASPID de Thierry Karsenti, qui montre que l’intégration d’outils numériques en classe peut générer des effets positifs ou négatifs, selon l’utilisation qu’en fait l’enseignant et son niveau d’engagement.

La première phase de ce modèle représente la phase d’ADOPTION, où il est normal que la familiarisation à l’intégration des technologies à son enseignement prenne plus de temps. Puis, il y a deux sentiers très différents qu’un enseignant peut emprunter : le premier entraînera une DÉTÉRIORATION de son enseignement, puisque les principales lacunes pédagogiques auront été accentuées par un mauvais usage des technologies. L’autre sentier, c’est celui où l’on arrive à la phase de SUBSTITUTION. À cette phase, il est possible de reproduire ce que l’on faisait avant en salle de classe, avec la même efficacité, mais avec les technologies. Puis, il y a la phase de PROGRÈS où l’usage des technologies permet réellement d’enseigner de façon plus efficace. Il y a donc un progrès marqué dans sa façon d’enseigner et cela se répercute sur les apprenants. Vient enfin la phase d’INNOVATION dans l’acte d’enseigner. Là, il est possible de réaliser des tâches scolaires, avec l’aide des technologies, comme il n’aurait jamais été possible de le faire sans elles. Toutes les phases de ce modèle sont liées au niveau d’engagement collaboratif technopédagogique de l’enseignant.

Représentation du modèle ASPID de Thierry Karsenti.

Comme pour l’intégration des TIC, une pratique de gestion de classe ou le comportement des étudiants peut améliorer ou détériorer le climat de votre classe. En ce sens, le modèle de Karsenti offre un cadre de référence complémentaire. Par contre, ce modèle est orienté vers une démarche proactive de l’enseignant par rapport aux TIC.

Si vous lisez ce dossier, il y a de fortes chances que votre démarche soit réactive, c’est-à-dire que vous vous questionnez sur la place à accorder aux outils numériques et à la manière d’en encadrer l’utilisation dans vos cours. Ce questionnement résulte peut-être d’une situation particulière vécue en classe.

La démarche d’accompagnement que je propose vous permettra de mettre en place les conditions favorables à l’apprentissage et la réussite des étudiants, tout en respectant votre approche pédagogique, votre style de gestion de classe et votre niveau de tolérance par rapport aux appareils mobiles.

Dans la pratique pédagogique : votre classe, votre terrain de jeu

Pour soutenir ma pratique et celle des enseignants que j’accompagne, je me suis inspiré des modèles précédents et des ressources existantes pour développer une démarche facilement applicable en contexte collégial. Cette démarche fut originalement présentée dans le cadre de la rencontre des REPTIC d’avril 2017.

Établir ses règles

Pour établir un climat propice à l’apprentissage, à la confiance, à la collaboration ou à la coopération au sein de votre groupe, il est important de définir des règles de fonctionnement.

Imaginez que vous jouez pour la première fois à un jeu où les règles sont établies par le meneur de jeu.

  • Si les règles du jeu restent floues, les participants risquent d’utiliser la méthode essai-erreur pour identifier ce qui est obligatoire, autorisé, toléré ou interdit.
    • Exemple : Ne connaissant pas la nétiquette, certains étudiants utilisent un langage familier avec l’enseignant dans leurs communications par courriel et s’attendent à une réponse instantanée, ce qui irrite l’enseignant.
  • Si les règles manquent de cohérence, les participants risquent d’éprouver de l’incompréhension, voire un sentiment d’injustice, et de se désengager. Ils pourraient même éprouver du ressentiment envers le meneur de jeu.
    • Exemple : Depuis le début de la session, l’enseignant tolère que ses étudiants consultent leur téléphone. Après avoir surpris un étudiant sur Facebook, il décide d’interdire les téléphones. Le groupe ou l’étudiant visé réagit mal.

Dans le cas de la gestion d’un groupe, la situation d’apprentissage ou d’évaluation peut être perçue comme votre terrain de jeu. La première étape consiste à définir les limites de ce terrain, sans quoi les membres du groupe tenteront de le faire pour vous.

Chacun des règlements que vous mettez en place correspond à une section de votre terrain de jeu. Ils doivent découler de vos valeurs personnelles et de votre approche pédagogique.

Définir son « terrain de jeu » par la mise en place de balises claires par rapport à l’utilisation des appareils mobiles.

L’élaboration des règles peut être réalisée en collaboration avec les membres du groupe, mais il est préférable que vous définissiez d’abord les principes généraux encadrant votre pratique afin de vous assurer que le contexte d’apprentissage sera adéquat, autant pour vos étudiants que pour vous-même.

Du point de vue des étudiants, la constance des règles de l’enseignant est essentielle pour qu’ils y adhèrent. En contexte évaluatif, comme dans un cours, c’est l’enseignant qui détermine les règles et qui évalue les étudiants. L’ajout de nouvelles règles ou leur modification constante peut générer un stress supplémentaire, particulièrement auprès des étudiants compétitifs, anxieux ou qui éprouvent des difficultés d’apprentissage.

Ressources pratiques pour formuler vos règlements de classe

Pour que vos règles soient efficaces, je vous suggère de vous inspirer des principes suivants:

  • Commencer la phrase par un verbe d’action
  • Utiliser des formulations positives pour instaurer un climat de collaboration
  • Viser l’établissement de contextes favorables dans lequel vous et vos étudiants êtes à l’aise
  • Limiter le nombre de règlements pour faciliter la mémorisation et leur application

Exemples

« Abaisser l’écran d’ordinateur lorsque l’enseignant parle pour demeurer attentif aux explications » plutôt que « N’utilisez pas votre ordinateur lors des explications ».

« Utilisez votre appareil mobile pour chercher et compléter l’information présentée en classe » plutôt que « Il est interdit de jouer sur son téléphone pendant le cours ».

Vous ne savez pas par où commencer?

Voici 2 exercices qui vous aideront à réfléchir sur vos valeurs, votre approche et votre niveau de tolérance personnelle par rapport aux technologies mobiles.

  1. Inspirez-vous des questions suivantes pour réfléchir à vos priorités et à votre stratégie d’intervention.
    • Quel est le type de climat de classe que je souhaite instaurer pour favoriser l’apprentissage et la réussite des étudiants?
    • Dans mon organisation, quels sont les règlements (PIÉA, régie interne) ou contraintes encadrant ma gestion de classe?
    • Me sentirais-je à l’aise d’expulser un étudiant qui ne respecterait pas les règles quant à l’utilisation adéquate des appareils mobiles en classe? Ai-je le droit?

      Pour approfondir votre réflexion, je vous invite à télécharger la liste complète des questions [PDF].

  2. Téléchargez cet outil d’aide à la décision [Word] élaboré par l’Université Laval dans son excellent guide d’accompagnement pour les enseignants sur l’utilisation des appareils mobiles en classe. Ce document propose des énoncés vous permettant de vous positionner par rapport à différentes utilisations des appareils mobiles en classe.

Trouver sa zone de confort

Puisque chaque règle est sujette à différentes interprétations, il est important de définir également une zone de tolérance dans l’application de celles-ci. Cette zone correspond à des écarts acceptables que vous et les membres du groupe êtes prêts à tolérer.

Exemple : Pendant un travail d’équipe, vous tolérez qu’un étudiant consulte rapidement son téléphone lorsqu’il reçoit une notification, mais pas qu’il joue à un jeu.

Il est important que ces écarts soient rapidement réalignés pour permettre à tous de profiter de l’expérience d’apprentissage.

La zone de tolérance correspond à des écarts acceptables aux règlements de classe. Leurs limites doivent être précisées par l’enseignant.

Plusieurs stratégies existent pour réduire les écarts avec les règles établies:

Enseignement explicite
« Enseigner, parallèlement aux connaissances [compétences] disciplinaires, les stratégies d’apprentissage qui permettront aux étudiants une meilleure assimilation de ses connaissances » ou des comportements et attitudes attendus. (Adaptation de : François Ruph, UQAT, 2012)
Rencontres individuelles ou en sous-groupes
Réaffirmer, lors d’un entretien seul à seul, les attentes de l’enseignant et leurs motifs.
Système d’émulation-récompenses
Mise en place de récompenses, d’avertissements ou de punitions ayant pour but de susciter la motivation de l’étudiant. L’efficacité des systèmes d’émulation est cependant critiquée (1 et 2).

Il est important de déterminer la gradation et les sanctions liées à chaque règlement, comme l’explique Chantal Desrosiers dans un article publié sur Profweb. Il est recommandé de prévoir des conséquences logiques associées au non-respect des règlements.

Exemple : Une conséquence logique pour l’utilisation des médias sociaux en classe pourrait être une participation accrue pour répondre aux questions.

Les conséquences logiques sont connues d’avance; elles ne sont pas décidées de façon arbitraire (…). Elles ont un lien direct avec la situation problème et ont une visée éducative de réparation. Source : Commission scolaire des Samares

Comme pour les règlements, ces conséquences logiques peuvent être établies avec l’aide des étudiants.

Ai-je le droit d’expulser un étudiant de ma classe?

Pour encadrer les activités pédagogiques, la plupart des cégeps se sont dotés de règlements en matière de comportement étudiant. Par exemple, le Règlement no 7 relatif aux conditions de vie et au fonctionnement du Cégep régional de Lanaudière prévoit à l’article 3.1.3 des sanctions pour toute personne qui « perturbe le bon fonctionnement d’une activité d’apprentissage. » Vous pouvez appuyer vos sanctions sur ce type de règlement ou les règlements encadrant l’utilisation des outils informatiques.

Éviter le point de rupture

Si l’on sort de la zone de tolérance, il est possible d’atteindre un point de rupture où des conflits avec des membres du groupe peuvent émerger, voire dégénérer. Pour éviter de vous rendre dans cette zone, prenez un temps d’arrêt pendant lequel les règles du terrain de jeu pourront être rétablies, précisées ou révisées.

Exemple : Vous sentez que vous devez constamment élever le ton, vous êtes anxieux à l’idée d’enseigner à un certain groupe ou vous vous sentez affecté personnellement par les commentaires des étudiants. Il est préférable d’intervenir avant de perdre le contrôle (zone de rupture). Au besoin, renseignez-vous sur les règlements existants et les solutions possibles avec un collègue ou votre conseiller pédagogique.

La zone de rupture correspond à une situation de conflit où l’étudiant a transgressé une règle importante pour l’enseignant ou le groupe.

Si vous tombez dans la zone de rupture, prenez le temps de bien analyser la situation, d’identifier les zones d’influences et les pistes d’intervention. Il est souvent plus facile d’intervenir lors que vous et l’étudiant concerné aurez retrouvé votre calme, de préférence lors d’une rencontre individuelle pour faciliter le dialogue.

Pour intervenir auprès des membres perturbateurs, je vous suggère de permettre à chacun d’exprimer son inconfort par rapport au règlement conflictuel. L’objectif est que l’enseignant et l’étudiant puissent présenter leur version des faits, en parlant à la première personne (JE) et en recherchant des pistes de solution communes et cohérentes avec l’objectif poursuivi par le groupe.

Exemple : L’étudiant affirme que de consulter ses courriels sur son téléphone ne l’empêche pas d’être attentif aux explications. L’enseignant explique que cela peut quand même distraire les personnes assises derrière lui.

Rétablir les ponts

Lorsque la situation a dépassé le point de rupture, il est préférable d’intervenir rapidement pour rétablir la situation.

L’élaboration d’un sociogramme peut s’avérer utile. Utilisé comme technique d’intervention dans plusieurs programmes du domaine social, le sociogramme permet de schématiser la classe en dégageant une vue d’ensemble des interactions entre les individus. Vous pourrez notamment identifier les « leaders négatifs » et positifs et explorer différentes pistes d’intervention à partir de vos observations (constitution des équipes, choix des places assises, etc.)

Le sociogramme permet de schématiser les interactions dans un groupe. Vous pouvez attribuer un code de couleurs pour marquer le type d’interaction. Dans ce cas-ci, une ligne rouge indique une influence négative, une ligne verte indique une influence positive et une ligne noire indique une interaction neutre entre 2 personnes.

Une simple esquisse à la main s’avère généralement suffisante pour schématiser les acteurs et les interactions dans un groupe, mais vous pouvez aussi utiliser un outil pour créer des cartes conceptuelles. Les questionnaires en ligne destinés aux étudiants peuvent également vous aider à identifier les relations entre les pairs.

Conclusion

À travers l’ensemble de ce premier volet, vous aurez certainement remarqué que la connaissance de soi et de ses limites, la cohérence entre ses actions et la mobilisation des étudiants constituent des facteurs clés pour instaurer un climat de classe satisfaisant pour tous. Ils sont d’autant plus importants lorsqu’il s’agit d’intégrer des outils numériques offrant de multiples occasions d’apprentissage… ou de distraction.

La mise en pratique d’une zone de confort commune pour les enseignants et les étudiants sera développée dans les 2 prochaines parties du dossier. Elles porteront sur les approches de gestion de classe et les différents outils disponibles ainsi que sur les stratégies pour favoriser l’engagement des étudiants.

Références utiles

Références générales du dossier

Ressources du réseau collégial sur la gestion de classe

APOP

Formation APOP223-293 Gérer sa classe à l’ère des technologies

Centre de documentation collégiale (CDC)

Vous retrouverez une centaine de documents regroupés sous la thématique de la gestion de classe dans le catalogue ÉDUQ du CDC.

PERFORMA

Profweb

REPTIC

  • Le dossier « Technologies mobiles » sur le site des REPTIC propose un ensemble de ressources en lien avec la gestion des technologies mobiles et leurs usages pédagogiques.
  • Une recherche thématique sur « la gestion de classe » permet de colliger des ressources, dont des appels à tous lancés aux REPTIC, au sujet de la gestion de classe dans divers contextes technologiques (BYOD, classe inversée, laboratoire, etc.).

Revue Pédagogie collégiale

À propos de l'auteur

Jean-Luc Trussart

Jean-Luc Trussart est enseignant en Techniques d’intégration multimédia au Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption. Ayant occupé la fonction de conseiller pédagogique au collégial pendant plus de 10 ans, il concentre ses activités à créer des expériences d’apprentissage authentiques pour ses étudiants. Il accompagne également les organisations dans le développement de formations en ligne engageantes et significatives optimisant l’utilisation des outils numériques. À travers son parcours, il met à profit sa créativité pour proposer des solutions cohérentes, efficaces et efficientes, tout en mobilisant des acteurs clés des organisations.

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Nicole Perreault
Nicole Perreault
18 août 2017 16h22

Que voilà un dossier pertinent et intéressant. L’approche proposée, le style d’écriture et les exemples fournis sont clairs et rejoindront, j’en suis certaine, bon nombre d’enseignants et de conseillers pédagogiques. Ce dossier est une ressource de qualité pour soutenir les enseignants à la nouvelle réalité des technologies mobiles en classe. Comme complément d’information, je propose deux autres ressources : 1. Le dossier Technologies mobiles du site REPTIC : https://www.reptic.qc.ca/sujets-interet/technologies-mobiles/ressources/ 2. Les ressources associées à la catégorie « gestion de classe » du site REPTIC : https://www.reptic.qc.ca/tag/gestion-de-classe/?s= . J’anticipe avec intérêt la lecture des deux autres parties de ce dossier. Bravo et merci ! Nicole

Caroline Villeneuve
Caroline Villeneuve
18 août 2017 16h29

Merci Nicole pour ton commentaire (que je partage Merci à Jean-Luc et Andréanne). Merci également pour la suggestion de ressources. Elles pourront bonifier le dossier.

Andréanne Turgeon
Andréanne Turgeon
18 août 2017 16h32

Merci Nicole pour ces bons mots. Cela nous encourage pour la suite. J’ajoute tes suggestions de ressources illico! C’est effectivement d’une grande pertinence pour cette première partie du dossier.

Jean-Luc Trussart
Jean-Luc Trussart
18 août 2017 18h36

Merci Nicole des bons mots et des ressources!

Thierry Karsenti
Thierry Karsenti
19 août 2017 22h21

Bravo pour cet excellent dossier! Fort pertinent pour la rentrée scolaire.

Martin Richard
Martin Richard
21 août 2017 13h36

Très bon article que je vais recommander à mes enseignants.
Bravo et merci Jean-Luc.

Jean-Luc Trussart
Jean-Luc Trussart
22 août 2017 9h03

Merci!

Jean-Luc Trussart
Jean-Luc Trussart
22 août 2017 9h05

Merci Martin! Content que cela réponde aux besoins des enseignants de ton collège!

Nathalie Bastien
Nathalie Bastien
22 août 2017 14h46

Merci Jean-Luc pour cet article ! Je vais non seulement le diffuser à mes profs de Grasset, mais l’inclure dans le recueil que je prépare pour les enseignants en insertion professionnelle !

Jules Massé
Jules Massé
23 août 2017 0h09

Cet article tombe à point. Quelle belle synthèse! Je vais le partager avec les nouveaux professeurs lors d’une prochaine rencontre où il sera question des TIC en classe! Merci et bravo!

Jean-Luc Trussart
Jean-Luc Trussart
23 août 2017 12h41

Super nouvelle! Merci du partage! Content que cela réponde aux besoins des enseignants de Grasset!

Jean-Luc Trussart
Jean-Luc Trussart
23 août 2017 12h43

Merci de tes commentaires Jules! En espérant que la suite soit aussi satisfaisante:)

Maria-G. Baruffaldi
Maria-G. Baruffaldi
25 août 2017 21h04

Merci Jean-Luc pour cet article rigoureux et éclairant. Toujours pertinent de rafraîchir nos stratégies (comme vieille routière). Article transféré à mes collègues, particulièrement ceux/celles qui commencent leur carrière. Bonne session et au plaisir de te relire. Maria

Jean-Luc Trussart
Jean-Luc Trussart
28 août 2017 21h08

Merci Maria! Bonne session à toi également:)