Infonuagique et pédagogie : faire classe dans le nuage
Ce laboratoire de la Vitrine technologie-éducation (VTÉ) sur l’utilisation des plateformes infonuagiques dans le milieu de l’éducation vous a été proposé en collaboration avec :
Depuis l’été 2014, l’infonuagique fait débat dans le milieu collégial québécois. Aujourd’hui, l’engouement pour de tels services en ligne va bien au-delà de la simple utilisation de Dropbox et Google Docs par une poignée d’enseignants dans le département d’un établissement. En effet, les uns après les autres, les plus grands éditeurs (Adobe, Microsoft, Google, Autodesk, etc.) complètent, et parfois remplacent, le traditionnel droit d’utiliser un logiciel pendant des années après l’avoir acheté par un modèle de location de services en ligne. Autrement dit, dorénavant les éditeurs conditionnent le droit d’utiliser un logiciel au paiement d’un abonnement par usager dans la plupart des cas. Cette nouvelle façon de consommer les logiciels ouvre son lot de possibiltés, mais…
Objectifs
Aperçu
Ce virage infonuagique n’est pas sans conséquence tant du point de vue financier que du point de vue technopédagogique et informatique. Qu’en est-il pour les pédagogues qui ont maintenant plus facilement accès, et cela souvent sans avoir à demander la moindre installation sur leur poste de travail, à de nombreux services en ligne ? N’y aurait-il pas là quelques avantages ? Quel est le potentiel pédagogique de ce genre de suites ? Votre établissement devrait-il aller de l’avant et sous quelles conditions ? Telles sont quelques-unes des questions qui n’ont pas manquées pas d’être posées à nos invités !
Nous vous avons proposé de cheminer avec nous afin d’éclaircir ce qu’est l’infonuagique, quels en sont les possibilités et les éventuels risques. Ensemble, les pédagogues et les informaticiens ont exploré plusieurs situations concrètes à partir de témoignages basés sur les plateformes Microsoft Office 365 et Google Apps for Education.
Veuillez noter qu’il ne s’agissait pas de comparer les fonctionnalités d’une solution à celles d’une autre, mais bel et bien de prendre conscience des besoins des uns et des impératifs technologiques et parfois légaux qui peuvent s’imposer. C’est pourquoi nous vous avons proposé d’élaborer conjointement, tout au long de ce laboratoire, une liste de vérification des aspects essentiels applicables à vos besoins et selon votre contexte.
Public visé
Les professeurs, les enseignants, les chargés de cours, les conseillers pédagogiques, les formateurs et les directeurs, coordonnateurs et techniciens des services informatiques ainsi que les gestionnaires qui souhaitaient entamer une réflexion afin de positionner les services infonuagiques dans leur établissement étaient invités à s’inscrire afin de participer, sans frais, à cette série d’activités en ligne. Nous nous réservions le droit d’accorder respectivement la priorité aux membres du Réseau des répondantes et répondants TIC (REPTIC) et de l’Association des informaticiens des collèges du Québec (AICQ), puis aux représentants du réseau collégial québécois en fonction du nombre d’inscriptions.
Invités confirmés
- Céline Alabéatrice, conseillère technopédagogique à la Commission scolaire de Laval.
- Jean Allard, conseiller technopédagogique au Collège Brébeuf.
- André Beauregard, B.Sc. B.Ing. M.Sc.A., conseiller, formations en ligne et technologies à la Direction de la formation continue du Cégep régional de Lanaudière.
- François Casabon, directeur adjoint des technologies de l’information à la Présidence-direction générale de la Fédération des cégeps.
- Mario Côté, coordonnateur du Service des technologies de l’information au Cégep de Rimouski.
- Pierre Fauteux, coordonnateur des Services informatiques au Collège Brébeuf.
- Daniel Lavoie, Direction des technologies de l’information et des ressources éducatives au Cégep de l’Outaouais.
- Alexandre Lupien, directeur des technologies de l’information au Collège Ahuntsic.
- Jean-François Nadeau, conseiller pédagogique TIC au Cégep de l’Outaouais.
- François Paradis, directeur des Services informatiques au Collège Dawson.
- Russel Pearson, directeur à la Direction des systèmes et des technologies de l’information (TI) au Cégep Limoilou.
- Daniel Puche, Ph.D, enseignant au Département de physique et chercheur à la Chaire de Recherche Industrielle Textiles Techniques Innovants du Cégep de Saint-Hyacinthe.
- Audrey Raynault, conseillère technopédagogique au Vice-décanat développement continu des compétences professionnelles de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.
- Christophe Reverd, chargé de cours en gouvernance des technologies de l’information (TI) à la Faculté d’administration de l’Université de Sherbrooke.
- Maxime Ross, conseiller en technopédagogie au Cégep de Rimouski.
Déroulement
Les laboratoires de la Vitrine technologie-éducation (VTÉ) sont des espaces de découverte et d’exploration des technologies émergentes et des nouvelles façons d’enseigner où se côtoient chercheurs, praticiens et fournisseurs de solutions, tant du secteur public que privé, afin de porter un regard nouveau sur l’intégration des services infonuagiques dans le réseau collégial québécois.
Plus spécifiquement, lors de ce parcours composé de trois étapes, les invités issus des communautés pédagogique et technologique ont présenté les approches qu’ils ont empruntées dans le cadre de leur projet et comment elles se sont concrétisées dans leur contexte. Cela nous a permis de naviguer entre nécessités absolues, désirs et gestion des limites dans de telles initiatives.
Conformément à la tradition des laboratoires de la VTÉ, les participants étaient invités à prendre la parole et à discuter pour faire de ces rencontres un véritable lieu d’échanges où étaient privilégiées les interactions.
Agenda
- Étape 1 – Éviter de pelleter des nuages : identifier les enjeux de l’infonuagique
28 janvier 2015, 9 h à 10 h 30.
- Étape 2 – Flotter au-dessus des nuages : concilier besoins pédagogiques et contextes technologiques
25 février 2015, 9 h à 10 h 30.
- Étape 3 – Sortir du brouillard : un guide pour sélectionner une plateforme infonuagique
25 mars 2015, 9 h à 10 h 30.
Inscription
Bien que l’activité était gratuite, l’inscription était obligatoire afin de nous permettre de gérer convenablement le nombre de participants. C’était également le moyen pour vous de rester en contact et de recevoir toute l’information requise pour profiter au mieux des étapes du parcours que nous vous proposions.