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6 septembre 2011

À propos des bases et des banques de données numériques

Dans « Au delà de Google, il y a le Web invisible », chronique parue en décembre 2005, nous présentions la richesse des bases de données, voire des banques de données numériques.  Autant comme ressource didactique pour développer votre enseignement que comme source documentaire pour nourrir vos projets de recherche, « les […] bases de données constituent une mine d’information sur les sujets les plus divers, des événements de l’actualité à la musique, des sciences humaines et sociales aux nouvelles technologies, en passant par les langues, la littérature et bien d’autres domaines ».  Les collèges du Québec en possèdent un certain nombre alors que d’autres sont accessibles par le Centre de documentation collégiale (CDC) ou par les universités.

Les bases de données disponibles dans le réseau collégial

Les bibliothèques des établissements d’enseignement collégial possèdent généralement deux types de bases de données numériques : des bases de données généralistes et des bases de données spécialisées. Les premières, telles Eureka.cc, Repère ou Érudit, contiennent par, exemple, des journaux, des revues non spécialisées ou destinées à un public averti, des fiches biographiques et profils d’entreprises, des fils de presse, des émissions télévisées et radiophoniques transcrites, des blogues triés sur le volet, des sites Web référencés et des livres numériques; les secondes, des documents qui reflètent les domaines enseignés, comme les soins infirmiers, l’architecture ou le design, par les établissements qui en ont obtenu les droits d’accès.

La majorité des ressources offertes en ligne par les bibliothèques des collèges, parfois même à distance, consistent en des abonnements payants régis par des contrats de licences, et, pour cette raison, leur utilisation est strictement réservée à la communauté de chacun de ces établissements. De son côté, à titre de seule et unique bibliothèque spécialisée en éducation collégiale, le CDC a négocié avec le fournisseur ProQuest une licence qui permet à la communauté collégiale d’avoir accès à trois banques spécialisées dans le domaine de l’éducation : CBCA Fulltext Education, ERIC Plustext et ProQuest Education Journals. Par ces trois banques, ce sont 2 000 titres de revues indexés qui sont ainsi rendus accessibles sur demande; parmi ces titres, plus de 1 000 sont disponibles en texte intégral sur simple demande par courriel (info@cdc.qc.ca). À ces banques de données s’ajoutent les quelques 35 000 documents – dont des livres numériques –, qui composent la collection maîtresse du CDC et qui constituent un patrimoine tout à fait incomparable et… incontournable.

Les ressources du réseau universitaire

Depuis sa fondation, en 1988, et pendant plus de 22 ans, l’Association pour la recherche au collégial (ARC) a mené campagne pour que ses membres obtiennent les privilèges accordés aux usagers externes des bibliothèques universitaires. Au début de la présente année, la nouvelle était lancée : les chercheuses et chercheurs de collège obtiennent l’accès aux bibliothèques des universités québécoises et canadiennes. La fameuse carte verte de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec (CRÉPUQ) leur permet dorénavant d’emprunter des volumes et autres documents, dans toutes les bibliothèques universitaires du Québec et du Canada, dans le respect de l’Entente sur la réciprocité d’emprunt direct de documents dans les bibliothèques universitaires québécoises et canadiennes. Chaque établissement établit ses modalités de fonctionnement, y compris pour ce qui est des banques de données et, règle générale, l’accès à ces dernières est possible sur place. Cela étant, dans certaines régions, comme celle de la Capitale nationale, les collèges ont établi une entente particulière avec les universités avoisinantes. Les bibliothécaires des collèges possèdent toute l’information nécessaire pour vous éclairer en cette matière et les bibliothécaires des universités sont au fait de cette nouvelle entente.

D’autres ressources collégiales et universitaires…

Pour le réseau collégial, à l’heure actuelle, l’accès au « Web invisible » est possible par l’utilisation de plusieurs ressources, du catalogue du CDC à celui des bibliothèques des universités québécoises et canadiennes, en commençant par le catalogue des bibliothèques de collèges québécois. N’hésitez donc pas à demander conseil au personnel de la bibliothèque.  Pour vous soutenir dans la recherche documentaire afin de développer votre enseignement ou de nourrir vos projets de recherche. Enfin, n’oubliez pas que, à titre de citoyenne ou de citoyen québécois, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) vous offre un accès direct à une collection riche et variée de revues, de journaux et de livres numériques.

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Daniel Marquis
Daniel Marquis
9 septembre 2011 18h43

À la lecture de cette belle synthèse sur les millions de ressources ( oui … millions car avec Eureka c’est 1596 titres de journaux et magazines et que dire d’Erudit)on est à même de constater la richesse et la variété de l’offre documentaire disponible pour les étudiants de niveau collégial.

Ces ressources posent quand même plusieurs défis :

1. Ressources humaines. Il faut des bibliothécaires professionnels et des technicien-nes en documentation pour faire le choix et le soutien à l’usage par des ateliers, en plus du matériel en ligne;

2. Soutien informatique. Un serveur proxy / VPN pour accéder à ces ressources de la maison est aussi essentiel.

3. Soutien webmestre. Il est essentiel de pouvoir compter sur une ressources pour l’harmonisation de l’interface web. À titre d’exemple : http://www.cegepgranby.qc.ca/biblio-web/collections/index-et-periodiques/eureka-biblio-branchee

4. Activités de formation. Les ateliers intégrés aux cours de première année deviennent essentiels pour former les étudiants à l’usage.

6. Intégration Plan de compétences Tic et informationnelles. Il est nécessaire d’intégrer ces ressources dans un plan d’ensemble de développement de compétences informationnelles.

7. Espaces physiques. Il faut aussi l’accès à un réseau d’ordinateurs en bibliothèque, à un réseau sans fil et des places assises confortables avec prises électriques.

Une fois ces conditions réunies, nulle doute que ces ressources seront pleinement exploitées.

Daniel Marquis, bibl. prof.
Bibliothèque et technologies éducatives
Cegep de Granby Haute-Yamaska
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