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2 mars 2015

Participer au Francojeu des cégeps pour jouer avec les mots

Ce texte a initialement été publié par Profweb sous licence CC BY-NC-ND 4.0 International, avant la création d’Éductive.

Le CCDMD vous invite à participer à l’édition 2015 du Francojeu des cégeps, organisé en collaboration avec l’Office québécois de la langue française. Du 2 au 22 mars sur Facebook (avec ou sans compte), on peut entrer dans le jeu en participant au concours en ligne.

Le Francojeu s’adresse à toute la communauté collégiale (étudiant, enseignant, personnel non enseignant). Il saura intéresser les enseignants en littérature, en langue, en histoire, en anthropologie et en géographie. Il interpellera de façon particulière les intervenants des centres d’aide en français et les conseillers pédagogiques en amélioration de la langue française.

Un aperçu de l’édition 2015

L’édition 2015 promet d’être divertissante et instructive. Elle portera sur les 10 mots de la Francofête, qui illustrent cette année la perméabilité de la langue, c’est-à-dire sa capacité à accueillir des « mots venus d’ailleurs » : zénitude, kitch, wiki, grigri, amalgame, kermesse, cibler, bravo, inuit, sérendipité.

Les mots de la Francofête sont un prétexte pour amener les participants du Francojeu à réfléchir sur un aspect de la langue qui met en valeur sa richesse.

Ces 10 mots sont des emprunts, c’est-à-dire des mots étrangers qui ont intégré le vocabulaire français. Ainsi, en répondant au jeu-questionnaire, les participants réalisent les activités suivantes :

  • Situer sur une ligne du temps des mots empruntés à d’autres langues qui se sont intégrés au vocabulaire français au fil de l’histoire, par exemple, caporal, banque, carnaval, brocoli datent de laRenaissance italienne (15e et 16e siècles) et kayak, Inuit, iglou, parka ont été adoptés à l’occasion de l’exploration de l’Arctique(apogée au 19e siècle).
  • Trouver sur une mappemonde le lieu d’origine de quelques « mots migrateurs », qu’ils viennent de l’allemand (kitch), de l’inuktitut (Inuit), de l’italien (bravo), du japonais (zen), de l’hawaïen (wiki) ou d’autres langues (grigri, dont l’origine est incertaine).
  • Former des mots d’origines étrangères qui comprennent un K, un W ou un Z et compter les points qu’ils pourraient faire gagner au scrabble. Ces trois lettres, « payantes » au scrabble, n’apparaissent pratiquement que dans des « mots exotiques » : kiwi (maori), azimut (arabe), kyste (grec), klaxon (anglais américain), kimono (japonais), whisky (anglais), ski (norvégien), taekwondo (coréen), cowboy (anglais), bungalow (hindi), wok (chinois). mazout (russe), zéro (arabe)…
  • Identifier la graphie « la plus française » de certains emprunts, selon quelques règles de francisation de l’orthographe, par exemple : kitsch ou kitch? cañon oucanyon? blog ou blogue?
  • Éviter les anglicismes, parce que les emprunts aux autres langues, c’est bien beau, mais au Québec, on fait le tri! Par exemple : Un e-mail, un mail, un courriel ou un message? Le personnel, le staff, l’équipe ou les employés? Deleter, supprimer ou retirer une image dans Internet?
  • Proposer un mot qu’on aimerait voir adopter par le français, un mot qu’on chérit, emprunté à une autre langue, auquel on ne trouve pas d’équivalent français.

Pour en savoir plus sur le déroulement et les prix à gagner et connaître quelques pistes d’exploitation du jeu-questionnaire et du thème en vedette : (lien avec la publication du CCDMD).

À partager généreusement autour de vous! Bon Francojeu!

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