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27 novembre 2023

Utiliser des outils technologiques pour développer les savoir-être des élèves plutôt que leurs savoir-faire

Ce récit est une traduction d’un texte paru dans le volet anglophone d’Éductive.

À la session d’hiver 2023, j’ai enseigné le cours complémentaire Séjour international au Cégep Limoilou. Pour préparer mes élèves à un voyage de 3 semaines au Maroc à la fin de la session, j’ai mis en place 2 activités exploitant des outils technologiques. Mon but était de développer les savoir-être des élèves, pas leurs compétences techniques ou technologiques. Je vous présente ces activités, l’une impliquant des casques de réalité virtuelle (RV) et l’autre, une découpeuse laser. Je vous décris aussi comment j’ai abaissé les barrières techniques de ces activités pour me concentrer sur le développement de l’émerveillement comme attitude d’apprentissage.

Les buts de la formation générale complémentaire

Dans le système collégial québécois, toutes les personnes inscrites dans des programmes menant à l’obtention d’un diplôme d’études collégiales (DEC) doivent suivre 2 cours complémentaires. La formation générale complémentaire est l’une des 3 composantes de la formation générale et poursuit un triple objectif:

  • l’acquisition d’un bagage culturel commun
  • le développement de compétences transférables
  • l’adoption de savoir-être souhaitables

Les cours complémentaires visent à mettre l’élève en contact avec des domaines de connaissances autres que ceux qui caractérisent son programme. Les objectifs et les standards établis par le ministère de l’Enseignement supérieur donnent naissance à des compétences transférables de nature plus culturelle que professionnelle.

En conséquence, les activités d’apprentissage de ces cours devraient être conçues pour aider les élèves à découvrir de nouveaux horizons et à élargir leur champ de connaissances.

Le cours Séjour international cible la compétence ministérielle 021M: «Explorer une problématique contemporaine dans une perspective transdisciplinaire».

Pour aider les élèves à acquérir les habiletés de recherche ciblées par le cours, j’ai souhaité me concentrer sur ce que je considère comme un savoir-être essentiel pour le développement de ces savoir-faire mais aussi de la compétence englobante: l’émerveillement. En pédagogie, l’émerveillement est associé à:

  • la curiosité intellectuelle
  • l’ouverture sur le monde
  • la créativité
  • l’introspection

Toutes ces savoir-être sont répertoriés dans le plan-cadre du cours Séjour international, comme elles le sont dans de nombreux autres plans de cours. Ainsi, je pense que, dans le contexte de la plupart (sinon de la totalité) des cours collégiaux, il est pertinent de planifier l’utilisation d’outils technologiques pour développer non seulement des compétences spécifiques, mais aussi des savoir-être plus larges.

Qu’est-ce que l’émerveillement?

La capacité de s’émerveiller est une attitude souvent associée au fait de porter sur le monde un regard d’enfant. En effet, pour les jeunes enfants, beaucoup de choses sont nouvelles et inconnues. Cependant, des recherches en psychologie éducative mènent à penser que l’expérience de l’émerveillement ne se limite pas à la nouveauté et que le développement d’une forme d’émerveillement mature ou adulte est plutôt déterminé par la présence d’un élément réflexif (Wolbert & Schinkel, 2021 [en anglais]).

L’émerveillement englobe:

  • l’émerveillement contemplatif («s’émerveiller»)
  • l’émerveillement investigateur («s’interroger sur»)

Sur le plan éducatif, l’émerveillement est important comme motivation à apprendre, mais aussi parce que:

  • il est essentiel pour que l’élève distingue ce qu’il ne sait pas de ce qu’il pense savoir et de ce qu’il reconnaît ne pas pouvoir savoir
  • il ravive ou maintient vivant l’intérêt de l’élève pour la matière
  • il accroît la conscience des façons de comprendre les choses et aide les apprenants et les apprenantes à voir d’autres possibilités

Sur la base de ces observations, on peut distinguer 3 dimensions de l’émerveillement en éducation:

  • une dimension cognitive (un état de «ne pas (encore) savoir» qui inspire la curiosité)
  • une dimension sensorielle (en considérant l’objet d’étude sous différents angles ou avec des sens différents)
  • une dimension émotionnelle (c’est-à-dire l’admiration et l’étonnement)

Sur la base de ces observations, des chercheurs et chercheuses qui travaillent sur la pédagogie de l’émerveillement [en anglais] ont identifié 4 caractéristiques des outils pédagogiques qui encouragent l’émerveillement:

  1. Exploration. Les activités et les exemples doivent offrir davantage qu’un effet de nouveauté. L’enseignant ou l’enseignante doit être sensible à l’expérience des élèves et les guider de la simple surprise vers une expérience d’émerveillement plus profonde (admiration et curiosité).
  2. Improvisation. L’enseignant ou l’enseignante doit disposer d’une marge d’improvisation, c’est-à-dire avoir le temps et la flexibilité nécessaires pour accompagner le processus de pensée réflexive des élèves et explorer leurs questions et leurs commentaires.
  3. Imagination. Imaginer ce que quelqu’un d’autre vit stimule les liens émotionnels avec le sujet et suscite la créativité, 2 éléments qui jouent un rôle dans la motivation et l’engagement des élèves.
  4. Intérêt personnel. Dans le cadre d’activités pédagogiques qui font appel à l’émerveillement, les élèves doivent avoir la possibilité d’aborder des aspects qui les intéressent personnellement.

J’ai gardé à l’esprit ces 3 dimensions et ces 4 caractéristiques lors de la conception des 2 activités d’apprentissage que je décris dans les sections suivantes.

Le besoin d’abaisser les barrières technologiques

Étant donné l’accent mis sur le développement des savoir-être plutôt que sur les savoir-faire nécessaires à l’utilisation des outils technologiques en tant que tels, il était primordial d’abaisser les barrières technologiques qui auraient pu empêcher les élèves de s’immerger pleinement dans leurs expériences d’apprentissage.

À cette fin, l’aide et l’encadrement du personnel de soutien du Cégep Limoilou ont été essentiels pour moi:

  • Mathieu Brisson, technicien multimédia au collège, a préchargé le contenu sur tous les casques de RV. Tout ce que les élèves avaient à faire, c’était de cliquer sur «démarrer». Mathieu a apporté le matériel dans ma classe à l’aide du chariot de RV du collège, a donné de brèves consignes aux élèves et est resté présent tout au long de l’activité.
Photo of a classroom with whiteboards covering the left and back walls, and windows on the right wall. Students are seated around 3 islands of 5 or 6 individuals. In the back of the room, a male technician is holding up a virtual reality headset while talking to the students. It can be inferred that he is explaining to the students how to use the headset. Image source: Andy Van Drom

Le technicien multimédia Mathieu Brisson explique aux élèves comment mettre le casque de réalité virtuelle et débuter l’activité.

  • Claude-Olivier Guay, coordonnateur de l’atelier de fabrication collaboratif (Fab Lab) du collège, a créé une série de 9 courts tutoriels vidéo pour guider les élèves dans l’installation et l’utilisation du logiciel InkScape utilisé dans le cadre du projet de découpe et de gravure laser. Claude-Olivier était également présent sur place tout au long de l’activité. Il a donné des explications aux élèves et les a accompagnés dans l’utilisation de la découpeuse, une machine nouvelle pour toutes les personnes impliquées, y compris moi.

Le soutien et les conseils que Mathieu et Claude-Olivier ont apportés aux élèves ont éliminé toutes les barrières technologiques qui auraient pu exister pour moi en tant qu’enseignant. Cela m’a permis de me concentrer sur le contenu plutôt que sur le contenant et a rendu l’organisation des activités d’apprentissage plus facile et moins stressante.

La réalité virtuelle comme rampe de lancement pour l’émerveillement

Dès le tout 1er cours de la session, après la présentation du plan de cours, j’ai voulu donner le ton et stimuler la capacité d’émerveillement de mes élèves en leur faisant explorer différents sites et paysages marocains en réalité virtuelle.

La conseillère pédagogique Annie Bergeron a développé un gabarit pour accompagner les enseignants et les enseignantes dans leur réflexion pédagogique en amont d’une activité de réalité virtuelle. Je l’ai rencontrée pour discuter de mes visées pédagogiques (axées sur le développement des savoir-être, en particulier l’émerveillement) et déterminer comment l’utilisation de la réalité virtuelle pourrait me permettre de les atteindre. Cela m’a amené à planifier le scénario pédagogique suivant:

  • Tout d’abord, les élèves ont formé de petits groupes pour participer à un jeu-questionnaire de type Jeopardy à propos du Maroc. J’ai préparé le jeu à l’aide de Factile.
    • Le but de ce quiz n’était pas que les élèves acquièrent de nouvelles connaissances, mais plutôt d’activer la dimension cognitive de l’émerveillement (éveiller la curiosité en créant un état de «ne pas savoir encore»).
    • En raison du format ludique et de la nature des questions, les 4 caractéristiques d’une pédagogie de l’émerveillement ont été remplies.
      Les élèves pouvaient décider à quelles questions ils et elles voulaient répondre. De plus, les questions de type « faits anecdotiques » (fun facts) faisaient appel à leur imagination (pour la plupart des questions, il était peu probable que les élèves connaissent la vraie réponse). En outre, nous avons pris le temps de discuter de toutes les réponses données, ce qui a donné lieu à beaucoup d’improvisation.
On a blue background, a grid representing 5 questions across 5 categories is displayed. The categories, in French, are listed in 5 columns: traditions, geography, culture, history and economy. In each column, there are 5 rows of questions identified by an amount ranging from $100 to $500. At the bottom of the screen, two avatars, a cartoon-style pineapple and a cartoon-style potato, represent 2 teams.

Capture d’écran du jeu-questionnaire Factile que les élèves ont complété en petites équipes avant de vivre l’activité en réalité virtuelle.

  • Ensuite, les élèves ont visionné individuellement une vidéo à 360⁰ à l’aide d’un casque de RV. J’avais préalablement sélectionné cette vidéo parmi la myriade de vidéos 360⁰ disponibles gratuitement sur YouTube. Cette activité a été mise en place de manière à ce que la moitié du groupe vive l’expérience de réalité virtuelle pendant que l’autre moitié faisait une pause. Pour être inclusif, j’ai également mis à la disposition des élèves un ordinateur portable pour visionner la même vidéo. Ainsi, les élèves qui préféraient ne pas utiliser de casque de RV (pour quelque raison que ce soit) pouvaient tout de même vivre l’expérience.
In the back of a classroom, in front of a wall covered in 3 whiteboards, 9 students are sitting on chairs that are lined up in 2 rows, with about 5 students in each row. All students are wearing virtual reality headsets. Image source: Andy Van Drom

Les élèves visionnent une vidéo à 360° pour explorer différents lieux du Maroc à l’aide d’un casque de réalité virtuelle.

Vidéo 360° qui présente divers lieux culturels et historiques du Maroc

  • Après l’expérience en RV, les élèves sont retournés dans leur équipe initiale (formée pour le quiz Factile) pour discuter des questions suivantes:
    • Quelle a été votre réaction émotionnelle à la suite du visionnement de la vidéo?
    • Qu’est-ce qui a retenu votre attention?
    • Qu’est-ce qui a piqué votre curiosité?
    • Quel élément vous a surpris?
    • Choisissez l’un des endroits que vous avez vus. Quels odeurs, sensations, goûts et sons évoque-t-il pour vous?
    • D’après vos discussions, quel mot représente le mieux le Maroc, selon vous? (Préparez-vous à expliquer votre choix!)

L’expérience de RV et la discussion visaient à activer les 2 dimensions restantes de la pédagogie de l’émerveillement: les dimensions sensorielles et émotionnelles.

Un bref sondage que les élèves ont complété après l’activité a confirmé que le but a été atteint:

  • Explorer les aspects de la culture et de la société marocaines avec la réalité virtuelle a permis d’engager davantage les élèves que le simple fait de lire ou de parler du pays et de voir des photos.
  • L’expérience de RV a suscité un sentiment d’émerveillement qui a piqué la curiosité des élèves et leur a donné envie d’en apprendre plus sur le pays.

L’émerveillement grâce à l’apprentissage expérientiel dans l’atelier de fabrication numérique (Fab Lab)

Quelques semaines plus tard, après la mi-session, les élèves ont travaillé sur un projet que j’ai conçu pour susciter un sentiment d’émerveillement à l’égard des arts et de l’artisanat marocains. Au cours de notre voyage, nous allions voir de nombreux objets artisanaux en bois, en cuivre, etc., et observer des artisans au travail dans les souks.

Pour aider les élèves à apprécier pleinement les habiletés et les efforts impliqués dans la fabrication de ces objets, de même que les différences entre les méthodes traditionnelles utilisées et les techniques de production de masse que nous connaissons mieux, j’ai conçu un projet d’apprentissage expérientiel impliquant l’utilisation d’une découpeuse laser. Cette machine est dans le Fab Lab du Cégep Limoilou, au campus des métiers d’art. Ce campus est peu connu de la plupart des élèves. Le Fab Lab s’est avéré une source d’émerveillement et d’étonnement à part entière !

L’apprentissage expérientiel

L’apprentissage expérientiel met l’accent sur les expériences pratiques, concrètes, pour aider les élèves à façonner leur compréhension de divers sujets. Dans cette approche, les élèves s’engagent activement dans leur apprentissage à travers des activités, des projets et des expériences directes plutôt que par un enseignement traditionnel passif. Cela encourage les élèves à explorer, à expérimenter et à réfléchir à leurs expériences, ce qui rend l’apprentissage plus significatif et plus mémorable. Cela correspond bien aux dimensions et aux caractéristiques d’une pédagogie de l’émerveillement.

Après avoir découvert l’artisanat, les matériaux, les couleurs et les motifs répandus dans la culture marocaine, les élèves ont formé des équipes de 3, dont 1 personne identifiée comme experte en technologie (afin de s’assurer que la technologie ne serait pas un obstacle). D’une durée de 3 semaines, le projet comprenait les étapes suivantes:

  • En équipe, les élèves ont fait des recherches sur des motifs géométriques, de même que leur origine ou leur signification, et ont expliqué leur attrait. Cela a encouragé les étudiants et les étudiantes à regarder au-delà de l’esthétique visuelle (et leur a également permis de consolider leurs compétences de recherche). Cette étape a permis d’activer la dimension émotionnelle associée à l’émerveillement.
  • La semaine suivante, les élèves ont choisi 1 image spécifique (ce qui fait écho à la caractéristique de l’intérêt personnel). À l’aide du logiciel gratuit d’édition de graphiques vectoriels InkScape, chaque équipe a préparé et transformé le fichier de leur image pour réaliser un sous-verre en bois gravé. Pour faciliter le processus, Claude-Olivier a créé des tutoriels vidéo pour chaque étape. Cependant, l’accent a tout de même été mis sur la dimension cognitive: les élèves ont été confrontés à quelque chose de nouveau. Le processus a permis l’exploration, l’improvisation et l’imagination, surtout en l’absence de pression liée au temps.
  • Le 3e et dernier cours dédié au projet s’est déroulé au Fab Lab. Les équipes ont importé à tour de rôle leur fichier de leur image dans la découpeuse laser. Avec l’aide de Claude-Olivier (qui avait préalablement validé tous les fichiers), chaque membre de l’équipe a ensuite pu manipuler la machine pour produire un sous-verre en bois:
    • insérer un morceau de placage de bois dans la machine
    • aligner le laser
    • fermer le capot de protection
    • démarrer, surveiller et arrêter le processus

    Au terme du processus, chaque élève a poli son sous-verre à la main.

Cette partie pratique du projet a activé la dimension sensorielle de l’émerveillement. Le fait de pouvoir conserver les sous-verres finis a également laissé aux élèves un sentiment de fierté.

Pendant notre voyage, dès nos premières minutes de promenade dans le souk de Fès, une étudiante a repéré des sous-verres en bois très semblables à ceux que nous avions fabriqués. Le groupe n’a pas tardé à se souvenir des efforts investis dans le projet et à réfléchir à la quantité de travail supplémentaire qu’impliquerait la réalisation de la gravure à la main. Là encore, les élèves ont fait preuve d’une attitude empreinte d’émerveillement.

4 round pieces of veneer are laid out in a vertical line on a white surface. They are engraved with Moroccan geometrical patterns. Image source: Claude-Olivier Guay

4 sous-verres de bois préparés par Claude-Olivier Guay à partir du même fichier image pour donner aux élèves une idée concrète du produit fini pour lequel ils et elles travaillent

A laser engraver cutting machine is positioned against a white wall that has coloured conducts running across it. On the left of the machine is a vacuum cleaner and a gas tank; on the right is a chair and a desk with a laptop on it. 3 people are in front of the laser engraver cutting machine, facing it: a male lab technician is explaining to 3 female students how to operate the machine. Image source: Andy Van Drom

Claude-Olivier Guay, le coordonnateur de l’atelier de fabrication numérique du Cégep Limoilou, explique à une équipe de 3 étudiantes comment utiliser la découpeuse laser pour graver et découper un sous-verre de bois

Close-up photo shot showing a metal grid on the inside of a laser engraver cutting machine of which the protective cover is open. We see the right arm and the back of the head of a male student who is placing a thin piece of wood onto the grid, aligning it with the machine’s laser. Image source: Andy Van Drom

Sous la supervision du technicien de l’atelier de fabrication numérique, un étudiant aligne un morceau de bois dans la découpeuse laser avant de commencer le processus de gravure

A female student is bent over a work bench set up in front of windows. A round wooden coaster is placed on the work surface. The student is using a piece of sandpaper to polish it. On the work surface, we also see 2 rolls of tape, a cloth and a snap-blade knife. Image source: Andy Van Drom

Une élève utilise un morceau de papier sablé pour polir un sous-verre en bois après qu’il ait été gravé et découpé

De quoi vos élèves devraient-ils s’émerveiller?

Pour le cours complémentaire que j’ai donné, après avoir identifié un savoir-être spécifique que je voulais que mes élèves développent et démontrent (l’émerveillement), j’ai conçu des activités pédagogiques impliquant l’utilisation d’outils technologiques.

Mon approche a été similaire à celle que je prends quand j’utilise les outils numériques ou technologiques pour soutenir le développement de savoir-faire. J’ai identifié des aspects précis du savoir-être que je ciblais, j’ai fixé des objectifs et je me suis interrogé sur la façon d’utiliser des outils pertinents pour atteindre ces objectifs.

Ce qui était un peu différent, c’était la nécessité de veiller à ce que les barrières technologiques soient aussi basses que possible, pour éviter les distractions ou les frustrations. En effet, l’acquisition des compétences nécessaires pour utiliser correctement ces outils technologiques n’était pas l’objectif final des activités pédagogiques. La collaboration avec la conseillère technopédagogique et le personnel de soutien du cégep a été aussi essentielle qu’enrichissante.

Quels savoir-être sont importants dans les cours que vous enseignez? Comment des outils technologiques pourraient-ils faciliter leur développement? Et qui seraient les personnes de référence dans votre collège pour vous accompagner dans la mise en œuvre de telles activités pédagogiques? Partagez vos expériences ou vos idées dans les commentaires!

À propos de l'auteur

Andy Van Drom

Andy Van Drom enseigne l’anglais, langue seconde et la linguistique depuis 2005, d’abord à l’Université Laval, puis, depuis 2012, au Cégep Limoilou. Après avoir terminé des études doctorales en linguistique, il a complété une 2e maîtrise, en enseignement supérieur au collégial (Performa, Université de Sherbrooke). Dans le but de soutenir les pratiques d’enseignement inclusives et de favoriser la réussite étudiante, il s’intéresse au rôle de l’état d’esprit langagier dans la motivation à apprendre. Andy a publié 4 manuels chez Pearson ERPI et a développé plusieurs ressources éducatives libres en format numérique. Son grand intérêt pour la pédagogie l’a d’ailleurs mené à travailler avec Profweb (désormais Éductive) en 2017 et avec l’AQPC en 2021, 2 mandats qui se poursuivent. Son désir continu d’innover en pédagogie lui a valu la Mention d’honneur de l’AQPC, le Prix du personnel engagé de Forces Avenir et le prix EF Excellence Award in Language Teaching.

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