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28 septembre 2023

Évaluer la contribution individuelle au travail d’équipe tout en favorisant la collaboration

«Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.» Ce célèbre proverbe africain illustre bien, pour nos élèves, l’importance d’apprendre à travailler en équipe. On le sait: les universités imposent de plus en plus des tests d’attitudes professionnelles à l’entrée; le marché du travail valorise grandement les «soft skills». Mais comment enseigner et évaluer le travail d’équipe?

Pour attaquer ce problème, nous avons conçu des outils pour dégager la contribution individuelle dans les travaux d’équipe et promouvoir les savoir-être collaboratifs. Ainsi, les notes associées aux travaux d’équipe sont modulées pour que la note reflète le mieux possible la contribution réelle de chaque élève. Nous vous présentons notre stratégie et partageons nos outils avec vous.

Genèse du projet

Ce projet est né d’un renouvellement dans notre façon d’aborder les travaux pratiques, en les transformant en laboratoires par enquête. Nous jugions que les activités d’évaluation en équipe associées aux laboratoires méritaient une pondération plus élevée. En effet, elles devenaient plus authentiques et plus importantes dans le cours de physique concerné (Mécanique, en Sciences de la nature). Par conséquent, il nous fallait parer aux iniquités observées habituellement lors des évaluations en équipe (par exemple, donner la même note à tous les membres d’équipe, peu importe leur contribution). De plus, nous souhaitions mieux enseigner la collaboration à nos élèves, sans tenir pour acquis qu’ils et elles savent déjà comment travailler en équipe.

Les écueils habituels de l’évaluation de la production d’une équipe: 3 mises en situation

Vous avez sans doute déjà observé des situations peu optimales lors de travaux d’équipe. Voici 3 cas typiques auxquels nous croyons que notre approche fournit une solution.

Maxime, l’élève qui se laisse porter

Anaïs et Kim ont fait le travail à 2. Leur coéquipier Maxime ne répond pas à leurs messages sur Teams. Elles vous écrivent pour savoir si elles doivent mettre le nom de Maxime sur leur travail. Maxime, de son côté, ne sait pas s’il souhaite poursuivre le cours. Il attend de voir comment les choses évoluent pour prendre sa décision.

Nathalie, l’élève qui préfère travailler sous pression

Nathalie a fait sa partie du travail à la dernière minute, puisqu’elle dit mieux travailler sous pression. Ahmed et Marie-Hélène vous demandent d’être notés sur leurs parties et non sur celle de Nathalie, puisqu’il et elle n’ont pas eu le temps de réviser la sienne avant la remise.

Katia, l’élève qui prend le contrôle pour performer

Katia veut être admise en médecine. Elle veut faire le travail à la place des autres de façon à s’assurer d’avoir une note qui répond à ses attentes. Isabelle est contente puisque ça lui fait moins de travail, mais leur coéquipière Chloé, elle, est mal à l’aise et aurait voulu contribuer.

Typiquement, dans les laboratoires de physique (et de science en général), l’évaluation porte sur le produit: le rapport de laboratoire. Le rapport est un bon outil pour évaluer la maîtrise des savoirs et les compétences propres au cours. Mais, s’il est produit en équipe, on ne peut garantir qu’il reflète les savoirs et compétences de chaque membre.

Pour dégager les contributions individuelles et évaluer les savoir-être lors du travail d’équipe, nous avons choisi de nous appuyer sur l’évaluation par les pairs. Cela nous permet d’évaluer le processus en plus du produit. (À ce sujet, vous pouvez consulter par exemple Côté (2014).)

Survol de la littérature sur l’évaluation par les pairs de la contribution individuelle à un travail d’équipe

Dans la littérature, on retrouve des descriptions de méthodes qualitatives, quantitatives et hybrides pour l’évaluation par les pairs de la contribution des différents membres d’une équipe. Certaines de ces méthodes font en plus intervenir l’autoévaluation explicitement, alors que d’autres l’excluent. Dans tous les cas, de très larges quantités de données sont générées, ce qui rend le recours à la technologie incontournable.

Les méthodes qualitatives ont en général une visée formative seulement et n’affectent donc pas les notes attribuées. Nous nous sommes plutôt tournés vers les méthodes quantitatives, parce que nous voulions que «ça compte vraiment [PDF]»!

Nous avons considéré plus en détail 2 méthodes quantitatives d’évaluation par les pairs:

  1. La méthode de Larry Michaelsen (University of Central Missouri) [en anglais] peut aussi être appelée «méthode de la tarte à partager»: chaque élève reçoit un nombre fixe de points à distribuer entre ses collègues, selon son appréciation de leur travail, mais n’a pas le droit de donner la même note à tout le monde. Cette méthode produit une note indépendante dans le barème.
    Comme cette stratégie semble mieux fonctionner dans les milieux scolaires très compétitifs, nous lui avons préféré des méthodes favorisant la collaboration.
  2. La méthode de Rob Brown (RMIT University) [en anglais] , actualisée par Kaufman et coll. (2000) [en anglais], est celle que nous avons choisie.
    L’évaluation par les pairs produit un coefficient qui modifie la note du travail d’équipe pour chaque élève. Cette modulation de la note peut être à la hausse comme à la baisse, selon les évaluations reçues par les pairs. Souvent, dans la littérature, chaque élève note ses collègues selon un critère unique. Mais, grâce à la technologie, il nous est apparu qu’une série de critères pouvaient être utilisés, correspondant aux différentes dimensions du savoir-être que nous voulions favoriser.

Dans tous les cas, l’important est que les élèves comprennent bien la méthode et ses effets éventuels sur leur note individuelle. Il est également essentiel qu’ils et elles la vivent de façon formative avant son utilisation pour une évaluation sommative ou certificative.

Contexte de notre projet

Nous avons testé notre approche dans le cours Mécanique, 1er cours obligatoire de physique en Sciences de la nature. À l’automne 2022, nous étions seuls à l’enseigner, mais, à l’hiver 2023, 3 autres collègues se sont joints à nous pour essayer cette stratégie d’évaluation.

Nos élèves avaient 3 rapports de laboratoire à produire en équipe de 3, sur une période de 2 semaines chacun.

Concrètement:

  • Les élèves planifient et réalisent une expérience de laboratoire.

Après l’expérience, chaque élève est responsable individuellement de la rédaction d’une partie du rapport de laboratoire. (Nous proposons un découpage aux élèves pour s’assurer d’une charge de travail égale, mais ils et elles peuvent distribuer les 3 parties à leur guise.)

  • Une semaine après la réalisation de l’expérience, les membres de l’équipe réunissent leurs parties et font une préremise de leur travail.

Afin que nous puissions facilement identifier les contributions de chaque membre de l’équipe, chaque élève utilise une couleur de texte différente.
Nous ne corrigeons pas ce travail préliminaire, mais nous pouvons le consulter plus tard au besoin.

  • Puis, les élèves doivent lire et commenter le travail en annotant de manière constructive dans les marges du document Word, qui est partagé sur Teams. Personne n’a le droit d’effacer le travail d’autrui. Nous les encourageons à souligner les points forts des contributions des autres, pas seulement à identifier ce qui devrait être modifié. Cette étape de la collaboration, qui n’est pas sans rappeler le «peer review» courant en science, vise à bonifier le rapport d’équipe.

Deux semaines après la réalisation de l’expérience, chaque équipe remet la version finale de son travail. L’équipe doit remettre 2 versions du rapport de laboratoire: la version «au propre» et celle contenant les commentaires de tout le monde.

À notre avis, c’est une bonne façon d’enseigner à collaborer!

Après la remise, nous corrigeons les travaux et leur attribuons une note.

Puis, les élèves remplissent 3 grilles d’évaluation du savoir-être dans le travail d’équipe: une pour une autoévaluation et les 2 autres pour l’évaluation de chacun de leurs pairs.

Nos critères d’évaluation du savoir-être dans le travail d’équipe

Nous avons établi 4 critères pour l’évaluation des pairs et pour l’autoévaluation:

  1. Qualité de la coopération
  2. Qualité de la partie individuelle
  3. Qualité de la rétroaction
  4. Assiduité

Pour chaque critère, une grille descriptive permet à l’élève d’indiquer si le travail effectué par la personne évaluée est «très satisfaisant», «satisfaisant», «insuffisant» ou «absent».

Les grilles des 4 critères du savoir-être dans le travail d’équipe

L’évaluation des pairs est anonyme. Toutefois, puisque les équipes ne comptent que 3 personnes, plusieurs élèves peuvent sans doute assez facilement avoir une idée des notes que leurs pairs lui ont attribuées.

Calcul du coefficient pour moduler individuellement la note d’équipe

Une fois les grilles complétées, nous faisons un cumul de points. Pour chaque critère:

  • une évaluation «très satisfaisante» vaut 10 points
  • une évaluation «satisfaisante» vaut 7 points
  • une évaluation «insuffisante» vaut 4 points
  • une évaluation «absente» vaut 0 point

Nous additionnons tous les points pour tous les critères, puis nous divisons le score total de chaque élève par le score moyen de son équipe afin d’obtenir le coefficient de l’élève.

Imaginons, par exemple, une équipe dont le rapport a reçu la note de 84%:

  • Une personne qui a un coefficient de 1,00 obtiendrait la note de base inchangée: 84%×1,00 = 84%.
  • Une personne qui a un coefficient de 1,09 obtiendrait une note individuelle supérieure à la note d’équipe de base: 84%×1,09 = 91,8%.
  • Une personne qui a un coefficient de 0,91 obtiendrait une note individuelle inférieure à la note d’équipe de base: 84%×0,91 = 76,1%.

Exemple de calcul des notes individuelles des 3 membres d’une équipe

La collusion pour déjouer le système?

Si des élèves tentaient maladroitement de déjouer le système en s’octroyant tous et toutes des notes parfaites… le coefficient de tout le monde serait 1,00. Chaque personne obtiendrait tout simplement la note d’équipe de base octroyée au travail par l’enseignant ou l’enseignante. Cela a d’ailleurs suscité des conversations plutôt… intéressantes avec des équipes dont la note est médiocre, mais où tous les membres se sont donné des notes parfaites!

Tout comme Kaufman et coll. (2000) [en anglais], nous avons choisi de plafonner le coefficient à 1,1. Cette mesure sert à éviter que des élèves reçoivent des notes très élevées simplement parce qu’un autre membre de l’équipe a reçu une note très basse.

3 exemples de calculs des notes individuelles à partir de la note de l’équipe et du coefficient associé à l’évaluation par les pairs. On voit que quand tous les membres d’une équipe se donnent un score parfait lors de l’évaluation par les pairs (40, ici), leurs notes restent toutes inchangées. On voit aussi que si une étudiante reçoit un score beaucoup plus élevé que l’une de ses coéquipières, sa note individuelle n’augmente pas exagérément, puisque le coefficient est plafonné. Cela permet de s’assurer que la note individuelle demeure cohérente avec la démonstration de compétence qui a été faite dans le travail.

Évidemment, c’est nous qui conservons le contrôle sur les notes des élèves! Nous ne sommes pas tenus d’appliquer le coefficient tel quel si nous constatons une situation irrégulière (un élève jugé trop durement, par exemple). Puisque nous avons accès à 2 versions du travail et à tous les commentaires formulés par chaque élève, ainsi qu’aux clavardages Teams, au besoin, nous avons les outils nécessaires pour poser un jugement éclairé. Il s’agit d’ailleurs d’une des critiques principales envers l’évaluation par les pairs (voir par exemple King et Behnke, 2010 [en anglais]), que Robert Howe résume bien:

[…] la pratique de permettre aux étudiants de participer à leur propre évaluation, dans le cadre de l’évaluation sommative, constitue un abandon des responsabilités institutionnelles et, dans bien des cas (c’est le cas au Québec dans le cadre des PIEA de plusieurs collèges), cela serait en contradiction avec les politiques locales en évaluation des apprentissages.

Robert Howe, dans le Bulletin de la documentation collégiale, numéro 7, p. 9

Des échelons non numériques dans les grilles

Dans la littérature, il est suggéré que les échelons des grilles d’évaluation des pairs ne soient pas numériques C’est pour cela, par exemple, que nous avons écrit «satisfaisant» et non «7» ou «70%». Cela renforce l’idée que c’est l’enseignant ou l’enseignante qui évalue l’élève et fixe la note. L’évaluation par les pairs fournit de l’information sur un processus qui échappe au regard de l’enseignante ou de l’enseignant. Il lui revient d’utiliser cette information à bon escient et de façon professionnelle. Rien n’empêche, cependant, de communiquer aux élèves l’équivalence entre les échelons et les valeurs numériques.

Outils technologiques

Pour colliger les données, nous utilisons Microsoft Forms et exportons les résultats dans un fichier Excel pour calculer les coefficients.

Certains et certaines de nos collègues utilisent Moodle, d’autres Survey Monkey. Évidemment, ce serait aussi possible de le faire avec des formulaires papier, mais nous ne le recommandons pas si vous avez plus qu’un seul petit groupe d’élèves: la compilation des résultats sera trop lourde.

Aspects logistiques

Si un élève ne remplit pas les grilles, nous lui imposons une pénalité de 10% sur la note du travail. La situation s’est rarement présentée. Après le 1er travail, nous envoyons un rappel par courriel aux élèves qui n’ont pas rempli les grilles. Le taux de réaction est généralement excellent et la situation s’améliore beaucoup pour les travaux suivants.

Résultats de notre expérience

Retour sur les 3 mises en situation, à la lumière de notre méthode d’évaluation du savoir-être en équipe

Nous croyons que notre méthode peut parer aux écueils identifiés dans les 3 mises en situation présentées précédemment.

Maxime, l’élève qui se laisse porter

Avec notre méthode constituée d’une division des tâches, d’une préremise et d’une remise finale, Maxime aura une responsabilité bien définie dans le travail d’équipe. Il ne pourra pas espérer obtenir la note de passage sans contribuer activement au travail de son équipe. Il devra donc choisir dès le départ de s’engager dans le cours ou de l’abandonner.

Nathalie, l’élève qui préfère travailler sous pression

Nos grilles descriptives présentent clairement les rôles et responsabilités de chaque membre de l’équipe comme étant interreliés. Nathalie va bénéficier du processus d’écriture en étapes avec les rétroactions de ses pairs.

Katia, l’élève qui prend le contrôle pour performer

Katia va comprendre que son rôle ne sera plus de se substituer aux autres, mais de les aider à comprendre et à contribuer au travail de l’équipe. Avec notre approche, la recherche de l’excellence est reliée au développement de qualités propres au leadership plutôt qu’à la compétition.

Réactions des élèves

Nous avons réalisé un sondage auprès de nos élèves. Les résultats sont probants: 80% de nos élèves trouvent notre système d’évaluation par les pairs juste et équitable. À leurs yeux, cela règle le problème des hitchhikers, les «boulets» des travaux d’équipe qui profitent des efforts des autres. Une majorité d’élèves aimeraient que l’évaluation par les pairs soit étendue à leurs autres cours.

Le sondage révèle aussi que les deux tiers de nos élèves disent faire plus attention à la qualité de leur contribution au travail d’équipe. Comme un de nos objectifs était de promouvoir les bonnes pratiques du travail collaboratif, on peut dire: mission accomplie!

Une source de conflit?

Durant des discussions de couloir, des collègues s’inquiètent du fait que cela pourrait générer des conflits, puisque les élèves doivent s’attribuer des notes. Au contraire: notre méthode avec une préremise et une remise finale permet de faire un suivi du processus de rédaction du travail et d’identifier les contributions de chaque élève. Pour la personne qui doit évaluer, il s’agit d’une mine d’informations auparavant inaccessibles, qui permettent d’éclairer et de poser un jugement sur le processus de rédaction. Si des conflits apparaissent durant ce processus, la personne enseignante est bien mieux outillée pour les résoudre.

Est-ce que les élèves surévaluent leur propre note?

Nous avons analysé nos données et constaté qu’il n’y a pas de différence significative entre les notes que les élèves s’accordent en autoévaluation et celles qu’ils et elles reçoivent de leurs pairs. En fait, selon la littérature [en anglais], c’est plutôt l’inverse: dans l’autoévaluation, certains étudiants et certaines étudiantes tendent à sous-estimer leur propre note.

Nos recommandations

Voici quelques pistes à considérer si vous voulez vous lancer dans l’aventure:

  • Débutez avec une évaluation formative pour vous approprier la méthode et permettre à vos élèves de se l’approprier également.
  • Appliquez la méthode à un travail d’une certaine envergure dont la note a une pondération significative dans le cours.
  • Gardez en tête que les élèves ne sont pas formés pour évaluer la compétence de leurs pairs. Toutefois, ils et elles peuvent nous informer sur le processus. Utilisez des critères d’évaluation simples et facilement observables pour des élèves. Prenez le temps de leur montrer et d’expliquer ces grilles. Vos élèves comprendront mieux ce que vous attendez d’elles et d’eux.
  • Soyez indulgent ou indulgente avec vous-mêmes! Laissez-vous la chance d’implanter cette nouvelle méthode de façon imparfaite… tout en permettant à vos élèves d’aller plus loin!

Améliorations en cours

À l’automne 2023, nous allons recueillir les commentaires textuels des élèves.

Dans le sondage que nous avons fait passer à nos élèves, plusieurs ont écrit qu’ils et elles apprécieraient avoir un espace pour laisser des commentaires, tant pour leur permettre de justifier leurs évaluations auprès de nous que pour transmettre des rétroactions à leurs pairs. Le fait de transmettre des commentaires entre pairs nous semble difficile à gérer, mais recueillir des commentaires pour nous-mêmes est simple et nous pensons que cela sera pertinent.

Et vous, avez-vous implanté une méthode pour évaluer l’apport de chaque élève à un travail d’équipe? Avez-vous envie d’essayer la nôtre? Faites-nous connaître votre approche ou faites-nous part de vos impressions dans la zone de commentaires!

Nous aimerions remercier notre collègue Sébastien Marcotte pour son travail considérable de codage VBA pour Excel.

À propos des auteurs

Jean-François Désilets

Jean-François Désilets est détenteur d’une maîtrise en physique mathématique de l’Université de Montréal et enseigne la physique au collège Montmorency depuis 2013. Il s’intéresse aux méthodes pédagogiques innovantes pour améliorer sa pratique, c’est pourquoi il a complété un microprogramme de 3e cycle en éducation supérieure à l’Université de Sherbrooke en 2023. Son objectif principal est la création de matériel pédagogique visant à aider les étudiants à approfondir leur compréhension de la physique, mais surtout à contribuer à leur développement global en tant qu’apprenants et penseurs critiques.

Vincent Sicotte

Vincent Sicotte a obtenu sa maîtrise en astrophysique à l’Université de Montréal puis a travaillé en vulgarisation scientifique pendant une dizaine d’années. Après un microprogramme de 2e cycle en enseignement postsecondaire, il enseigne la physique au Collège Montmorency depuis 2012. Il est toujours à l’affût de ce que la recherche en pédagogie nous dit sur les meilleures façons d’enseigner la science et tente de les mettre en application (tant bien que mal!). À travers ses cours, il trouve important d’enseigner les lois de la physique de façon que ses étudiants puissent donner un sens à leur apprentissage et saisir le rôle unique de la science dans le monde actuel.

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7 Commentaires
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Chantal Secours
Chantal Secours
11 octobre 2023 8h26

Félicitations Jean-François et Vincent !
Ce que vous avez fait comme travail c’est vraiment super bénéfique pour nos étudiants.

Michel Gendron
Michel Gendron
12 octobre 2023 16h42

J’aimerais bien essayer votre méthode. À la session d’hiver dernier, j’ai utilisé un sondage Forms qui s’apparente un peu à ce qui vous avez fait. J’ai utilisé ChatGPT pour m’aider à formuler les critères. Votre version est bien plus complète que la mienne!

pascale doucet
pascale doucet
4 décembre 2023 14h09

C’est super intéressant! Je vais essayer ça la prochaine session. Merci 🙂

René Michaud
René Michaud
27 février 2024 10h51

Salut à vous deux et mes sincères remerciements pour avoir aborder un sujet qui m’est d’un très grand intérêt. J’affectionne particulièrement enseigner par projets signifiants qui, généralement, requièrent le travail en équipe. C’est certain que j’intègre de vos idées dans mes classes futures. Merci!

Mathieu Desrosiers
Mathieu Desrosiers
29 février 2024 8h35

Très intéressant! Votre proposition est parfaitement en ligne avec une idée encore un peu floue que nous voulons mettre en oeuvre avec l’arrivée du nouveau programme. Merci de partager votre travail.

Anne-Marie Dussault
Anne-Marie Dussault
29 février 2024 9h17

Bonjour,
Je suis enseignante en biologie au Cégep Gérald-Godin. Merci pour ce partage, je vais appliquer votre méthode très bientôt. Je me demande si vous avez testé votre méthode avec des équipes de 2 personnes. Est-ce que les coefficients fonctionnent aussi bien?
Merci à l’avance!

Jean-François Brodeur
Jean-François Brodeur
21 avril 2024 10h58

Bravo à vous deux pour cet excellent travail et le partage que vous en avez fait. J’aimerais beaucoup valider vos résultats en élargissant votre étude dans notre collège.
Merci
Jean-François