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À l’automne 2023, j’ai partagé avec vous ma 1re expérience de notation par spécifications, que j’étais en train de vivre avec mes élèves du cours Coordination d’une équipe de travail. Ce récit ayant été publié avant la fin de la session, je trouvais aujourd’hui approprié d’écrire une suite à l’histoire, ne serait-ce que pour indiquer comment l’évaluation terminale s’est déroulée. De plus, fort de mon apprentissage de 2023, j’ai décidé cette session-ci (hiver 2024) d’utiliser une autre variante de la notation par spécifications, la notation par contrat. Je l’utilise dans un autre cours propre à l’enseignement de mon programme: Contrôler les procédés de fabrication en boulangerie.

Retour sur ma 1re expérience

Dans mon cours de l’automne 2023, j’avais décidé d’utiliser une nouvelle méthode d’évaluation basée sur la notation par spécification.

J’avais défini dans mon cours 6 spécifications qui valaient chacune pour 10% de la note totale du cours, pour un total de 60%. Certaines étaient jugées essentielles à la formation, alors que d’autres étaient dites complémentaires. Les spécifications essentielles découlaient des savoirs et savoir-faire issus de la compétence du cours, alors que les complémentaires se basaient plutôt sur les savoir-être promus par le programme.

Le 40% restant de la note totale du cours était associé à l’évaluation terminale (évaluation certificative), en accord avec la Politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages (PIEA) de mon établissement.

J’avais déterminé environ 4 tâches par spécifications. Quand une tâche était accomplie de manière satisfaisante, je la cochais sur la liste. Puis, quand toutes les tâches d’une liste étaient cochées, l’élève obtenait la note de 10/10 (10% de la note totale du cours) et la spécification était considérée comme «maitrisée». Si les tâches liées à une spécification n’étaient pas toutes cochées (qu’aucune ne soit cochée ou qu’elles le soient toutes sauf 1), l’élève avait 0/10.

Cette approche «tout ou rien» pour chaque spécification est appelée «bundle assignment» par Linda B. Nilson dans son excellent livre Specifications Grading [en anglais].

Faire le choix de ne pas tout faire

L’approche «tout ou rien» peut sembler radicale, j’en conviens. Elle s’est avérée finalement très bénéfique pour le déroulement de mon cours, pour des raisons toutes autres que la performance finale des élèves qui se traduit ultimement par la note finale du cours.

Comme toujours, les élèves ont fait des tentatives qui m’ont demandé de clarifier mes attentes en début de session d’automne 2023.

Toutefois, dans la dernière partie de la session, des comportements inhabituels se sont manifestés. Certaines personnes qui avaient accumulé des notes qui les satisfaisaient ont décidé de laisser certaines spécifications de côté, par choix, pour consacrer leur énergie à d’autres cours. Le comble a été lorsque mon étudiant le plus performant est venu me remercier de lui offrir la possibilité de ne pas faire tous les travaux, obtenant ainsi une note 0/10 pour l’une de mes spécifications.

Même si, sur papier, j’avais conçu mon cours justement pour cette situation (par les spécifications complémentaires), je dois admettre que j’ai trouvé cela un peu confrontant, comme enseignant. Cela m’a fait réaliser à quel point certains élèves peuvent se sentir «prisonniers» de la note. Se pourrait-il que le système de notation traditionnel force l’élève à réaliser des tâches plutôt que de l’encourager à les accomplir? On s’entend: je considère toujours que le rôle de l’enseignant et de l’enseignante est de pousser ses élèves à devenir de meilleures personnes en leur offrant des opportunités de dépassement. Toutefois, se pourrait-il que cette bienveillance soit perçue autrement par nos élèves?

Ces questions relèvent de la distinction entre la motivation intrinsèque et la motivation extrinsèque. Au final, je crois que d’offrir aux élèves le choix de faire ou de ne pas faire certaines tâches, c’est pour le mieux. Comme le mentionnaient Bruno Voisard et Caroline Cormier, lors de la Grande conférence de l’Association québécoise de pédagogique collégiale (AQPC) sur les pratiques alternatives de notation, ces tâches d’évaluation devraient mieux soutenir les apprentissages. Sans contredit, des élèves motivés dans leurs études apprennent mieux, à long terme. (J’en ai eu la preuve lors de ma 2e tentative d’enseignement par spécifications cet hiver.)

Encourager la prise de risque

Dans mon cours Coordination d’une équipe de travail à l’automne 2023, l’évaluation terminale prend la forme d’un jeu de rôle avec des comédiens et des comédiennes de l’École de théâtre du Cégep de Saint-Hyacinthe. Chaque élève interagit avec un acteur et une actrice pour régler un conflit simulé en milieu de travail.

Un des grands défis du cours est de bien préparer les élèves à cette évaluation terminale. C’est normal: c’est stressant de devoir gérer un conflit au travail devant un comédien ou une comédienne d’expérience. Il m’a semblé que, cet automne, les élèves étaient mieux préparés que les années précédentes. Surtout, je les ai trouvés plus audacieux et audacieuses. Ils et elles faisaient davantage de tentatives pour «dire les choses telles qu’elles sont», ce qui rendait leurs interventions plus efficaces. J’étais très satisfait de cela, mais pas entièrement surpris. En effet, selon les écrits de Linda B. Nilson, les pratiques de notation alternatives, comme la notation par spécifications, sont connues pour promouvoir le «droit à l’erreur» et ainsi encourager la prise de risque, de la part des apprenants et des apprenantes.

Pas d’impact sur la moyenne finale du cours

Pour terminer, une critique souvent entendue à propos de l’évaluation par spécifications est qu’à force de donner 100% ou 0% pour chaque spécification, la moyenne du groupe déviera à la hausse, ce qui affectera la cote R. Pourtant, mes collègues Bruno Voisard et Caroline Cormier, affirment que, selon leurs lectures et leur propre expérience, un changement de pratique de notation ne modifie pas la moyenne finale du cours. En toute franchise, je faisais partie de l’équipe des sceptiques à ce propos.

J’ai bien fait de ne pas parier avec Caroline et Bruno, car j’aurais perdu! À l’automne 2023, la moyenne finale de mon groupe était la même que celle des 2 dernières années, à 1% près. En combinant les notes 0/10 obtenues par choix ou par des élèves en difficulté d’apprentissage lors de certaines spécifications, la moyenne du groupe s’est stabilisée autour de 80%, comme dans les années passées.

Fort de mon expérience à l’automne 2023, cette session-ci, j’ai voulu me donner un nouveau défi. J’ai voulu appliquer les pratiques alternatives de notation, mais pour un cours déterminant dans la séquence de mon programme d’études: Contrôler les procédés de fabrication en boulangerie.

Le programme Technologie des procédés et de la qualité des aliments (TPQA) s’oriente selon 4 familles de productions alimentaires: les viandes, les végétaux, le lait et la boulangerie. Mon cours de boulangerie se donne à la 6e session du programme et vient faire la synthèse de tous les aspects permettant de contrôler une production, comme la salubrité et la gestion de la qualité.

Cette fois-ci, j’ai choisi une autre formule d’évaluation alternative: la notation par contrat (contract assessment). Avec la notation par contrat, l’élève choisit à l’avance quelle note il ou elle veut. Mais plus la note visée est haute, plus la quantité de travail (de qualité) à faire est grande.

Dans mon cours, il y a 8 laboratoires s’échelonnant chacun sur une journée entière. Chaque fois, en équipe de 4, les élèves doivent fabriquer un produit de boulangerie différent: des pains aux raisins, des focaccias, des croissants, etc. (C’est si délicieux enseigner dans mon programme!)

Le travail des élèves va bien au-delà de la simple fabrication des produits. Avant chaque laboratoire, chaque équipe doit créer un registre de fabrication, un registre des matières premières et un registre de conformité pour le produit fini. Ces registres doivent être complétés pendant le laboratoire. Une fois dans la session, chaque élève doit aussi créer une étiquette pour un produit (avec, entre autres, la liste des ingrédients et le tableau des valeurs nutritives).

Par ailleurs, avant chaque laboratoire, des notions théoriques sont vues en classe et je m’attends à ce que les élèves les maîtrisent correctement. Les élèves ont donc 1 quiz théorique à faire avant chaque laboratoire.

La charge de travail de ce cours est importante. Créer et remplir un registre demande beaucoup de temps, soit entre 2 et 4 heures par production.

La méthode traditionnelle d’évaluation pour ce cours était de permettre la remise de registres en équipe. Même si la charge de travail était amoindrie par une répartition en équipe, historiquement, cette méthode était source de tension puisque certaines personnes assumaient souvent une part plus importante du travail au sein de leur équipe.

Pourtant, toujours selon Bruno Voisard et Caroline Cormier, l’évaluation devrait témoigner des acquis de chaque élève. La solution évidente serait de demander une remise individuelle de chaque registre plutôt qu’une remise en équipe. Mais il serait impensable qu’un seul élève accomplisse tout ce travail… Et que dire du temps que ça me prendrait pour tout corriger!

La notation par contrat me semblait très appropriée dans ce contexte. Avec ce type de notation alternative, je n’attribue pas une note pour chaque registre créé ou chaque quiz réalisé. Je demande plutôt aux élèves d’en créer un certain nombre qui répond à mes attentes. Si un registre répond à mes attentes ou si un quiz est réussi, l’élève a 100% pour cette activité. Si une personne produit moins de registres satisfaisants ou répond à moins de quiz de façon satisfaisante, elle a moins de points.

L’important est que c’est l’élève qui détermine à l’avance la quantité de travail à accomplir afin que la note finale attribuée corresponde aux fruits des efforts qu’il ou elle a consciemment choisi de faire (encore ici, on parle de motivation intrinsèque).

Matrice d’évaluation de mon cours. (Cette matrice ne contient pas l’information au sujet de l’évaluation terminale du cours. En conformité avec la PIEA, cette évaluation finale est une activité synthèse, notée avec une grille d’évaluation traditionnelle. Elle vaut pour 45% de la note totale du cours.)

Concrètement, au 1er cours de la session, j’ai présenté le tableau ci-dessus aux élèves en leur expliquant que, même si chaque personne a la possibilité de créer 8 registres de fabrication, il lui suffit de m’en remettre 3 (satisfaisants) pour obtenir 100% des points attribués à la création des registres de fabrication. Si elle désire en faire moins, elle aura la note en conséquence.

J’évalue les registres de fabrication créés et je les commente.

  • Si un registre n’est pas satisfaisant, je le signale à l’élève pour qu’il ou elle le corrige. (Comme la création d’un registre est complexe et demande beaucoup de travail, les registres ne sont généralement pas conformes du 1er coup. Mais puisque les élèves doivent me les remettre à l’avance, ils et elles ont le temps de les ajuster après ma rétroaction si nécessaire. Ils et elles peuvent ensuite me les retourner pour que je les réévalue. Cette rétroaction sans pénalité demeure le cœur de l’évaluation alternative par spécifications.)
  • Si le registre est satisfaisant, même s’il est imparfait, je fais évidemment des rétroactions constructives à l’élève, mais je compte ce registre parmi ceux que l’élève a réussis.

Mes commentaires sur un registre de matières premières

Un registre de production créé (à l’ordinateur) et complété (à la main) par un élève

À la fin de la session, si un étudiant ou une étudiante a créé 3 registres de fabrication de façon satisfaisante, il ou elle a 100% pour cette activité. Si l’élève n’en a fait que 2, il ou elle aura 60% des points. 1 seul registre satisfaisant donne 40% des points.

Après tout, je me dis que si un élève est capable de concevoir 3 registres satisfaisants pour des produits de boulangerie différents, il ou elle m’a démontré la maîtrise de cette habileté. L’évaluation me permet donc de témoigner des acquis de l’étudiant ou l’étudiante.

Pour chaque équipe de 4 élèves, il me faut avoir au moins 1 exemplaire de tous les registres lors des laboratoires pour que l’équipe puisse avoir accès aux installations de l’usine. Les membres de l’équipe doivent donc se répartir le travail. (Croyez-moi, tout le monde tient absolument à réaliser des croissants!)

Comme la session passée, j’utilise OneNote pour recueillir les travaux des élèves et leur faire des rétroactions, de même que pour suivre la progression de chacun. (Je coche des cases dans un tableau pour que les élèves et moi-même puissions savoir le nombre de registres de tel ou tel type qu’ils et elles ont complétés, combien de quiz ils et elles ont réussis, etc.)

La notation par contrat pour faciliter le travail d’équipe

J’expliquais que, historiquement, la répartition du travail entre les membres d’une équipe a souvent été un enjeu dans les cours avancés de mon programme. Dans le cours Contrôler les procédés de fabrication en boulangerie, c’étaient souvent les étudiants performants et les étudiantes performantes qui créaient tous les registres, tandis que certains coéquipiers ou certaines coéquipières se contentaient d’agir comme manœuvres. Puisque la note était attribuée à l’équipe, cela créait souvent des frustrations.

J’ai lu l’excellent livre Grading for Equity [en anglais] avant le début de la session et j’y ai trouvé l’écho de ma pensée… Quand on évalue une équipe, personne n’est satisfait. Ni l’enseignant ou l’enseignante, qui sait que la note d’équipe n’est pas représentative du travail de chaque individu, ni les élèves qui font le travail à la place des autres et qui sentent qu’ils et elles méritent mieux, ni les élèves qui ne font pas leur part et qui en ressortent avec un sentiment d’imposture.

Avec mon approche, j’évalue chaque élève individuellement, mais les élèves doivent tout de même se concerter en équipe. L’évaluation par contrat les a non seulement forcés à se positionner par rapport à leurs notes d’évaluation, mais aussi à communiquer leurs intentions à leur équipe pour se répartir le travail. Mon souhait est que les élèves qui n’ont pas de registres à concevoir une semaine donnée aident les autres à créer les leurs (par exemple: «Pourrais-tu vérifier s’il manque quelque chose dans mon registre avant que je le soumette au prof?»).

Ce que j’observe déjà, c’est que les coéquipiers et coéquipières semblent mieux communiquer. De plus, les élèves les plus forts sont davantage portés à déléguer des tâches, plutôt que de tout prendre sur leurs épaules («Peux-tu t’occuper de telle chose cette fois-ci? Moi, je l’ai déjà faite…»). Peut-être aurais-je dû accorder une place plus importante à l’évaluation du savoir-être qu’est la collaboration, car, cette session-ci, tous mes élèves auraient eu d’excellents résultats!

Une nouvelle approche d’évaluation dans un nouveau cours: tout un défi!

J’ai visé haut cette session-ci, puisque c’est la 1re fois que je donnais le cours Contrôler les procédés de fabrication en boulangerie (J’en avais déjà donné une partie pendant la pandémie, mais le contexte était évidemment très différent.)

Essayer une nouvelle formule d’évaluation alternative tout en s’appropriant de nouveaux contenus, c’est un gros défi. Âmes sensibles, s’abstenir!

Cela dit, en ski comme en enseignement, il y a toujours des casse-cous qui s’aventurent dans les pistes double diamant. Je ne suis pas un grand skieur, mais j’éprouve une grande satisfaction d’avoir réussi à passer la session en faisant du hors-piste sur un parcours rempli de bosses qui me forçait parfois à avancer sur un seul ski l’espace d’un instant.

Un petit groupe et un seul prof

Je dois quand même admettre que j’ai bénéficié de belles conditions durant ma session. Je n’avais que 8 élèves dans mon cours (2 équipes de 4) et j’étais le seul enseignant, avec les 2 mains sur le volant.

Évidemment, moins d’élèves diminue la charge de travail. Cela me laisse même le temps de rencontrer les élèves individuellement. (Ils et elles me présentent leurs travaux pendant mes périodes de disponibilité, puis je les revois individuellement lors de l’évaluation terminale.)

Et puisque je suis le seul enseignant du cours, je peux aussi adapter rapidement mon contenu de cours au fil des semaines et des travaux à remettre.

Les pratiques de notation alternatives dans les programmes techniques

Oui, mais comment adapter ces pratiques lorsqu’on a 80 élèves qui visent une cote R élevée? Franchement, c’est une excellente question et je serais vraiment intéressé de voir comment les pratiques alternatives de notation se modulent pour cette situation. Encore ici, il faut dire que j’ai la chance d’enseigner dans un programme technique.

Je trouve que les pratiques alternatives de notation s’adaptent particulièrement bien à la réalité d’un programme technique. À mon avis, la notation par spécifications ressemble davantage à la réalité du marché du travail (ou des stages) que la notation traditionnelle. Sur le marché du travail, un technicien ou une technicienne a une liste de tâches à effectuer. Une fois qu’elles sont accomplies, il ou elle va voir son superviseur ou sa superviseure pour que son travail soit approuvé. Cette personne lui dit si son travail est satisfaisant ou non et lui donne une rétroaction… C’est exactement ce que je fais dans mon cours!

Dans mon programme, les élèves ne visent pas une cote R de 40; ils et elles ne cherchent pas à être admis en médecine. En fait, mon programme est même en quelque sorte en compétition avec l’industrie. En ce moment, il faut convaincre nos élèves qu’ils et elles ont véritablement besoin de leur DEC, que leur diplôme leur sera utile. Nous avons des défis à relever en ce qui concerne l’engagement des élèves et leur sentiment d’appartenance envers leur programme et l’établissement. À mon avis, des pratiques d’évaluation qui ressemblent à la réalité du marché du travail sont un pas dans cette direction. Selon moi, ces pratiques aident les élèves à prendre la mesure de leurs apprentissages. Elles font en sorte que les élèves sont davantage susceptibles de faire les activités d’apprentissage et d’évaluation pour leur valeur intrinsèque plutôt que par «obligation pour la note».

Les cours du secteur technique sont très variés, mais je pense que la notation par spécifications peut s’adapter à chacun d’eux. À preuve, mon cours de la session précédente et celui que je donne cet hiver sont très différents: le 1er était en quelque sorte axé sur les savoir-être, alors que le 2e est très riche en contenus «lourds» (sur la réglementation, sur les techniques, etc.).

Et vous, avez-vous testé la notation par spécifications dans un cours? Parlez-nous-en dans la zone de commentaires!

À propos de l'auteur

Christian Mercier

Après avoir enseigné la chimie pendant près de 10 ans au Cégep André-Laurendeau, Christian Mercier est maintenant enseignant au programme de Technologie des procédés et de la qualité des aliments à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, campus de Saint-Hyacinthe, depuis 2018.

Enseignant touche-à-tout, il s’intéresse aussi aux dynamiques des relations au travail ainsi qu’à la recherche collégiale. Pour lui, l’enseignement est synonyme à la fois de rigueur et d’humour, attributs qu’il souhaite transmettre à ses élèves et collègues de travail.

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Jean Rodney Jacques-Simon
Jean Rodney Jacques-Simon
9 mai 2024 14h38

Super bien écrit Christian, Bravo, merci d’avoir partagé tes bons coups non seulement avec nous, mais également avec les autres. On en a besoin pour nous améliorer et transmettre le meilleur à nos étudiants dans l’humour comme lien tu l’as dit